L’exercice 2014-2015n clos le 31 octobre 2015, marque le retour à la croissance pour le groupe lyonnais de casinos JOA , à la peine depuis 2008, conséquence de loi anti-tabac et de la crise économique. Le troisième groupe français de casinos affiche ainsi un chiffre d'affaires net de 200 millions d'euros, en hausse de 8,6 % (il était de 276 millions d'euros en 2007).

Indicateurs au vert

Tous les indicateurs sont aujourd’hui au vert : + 9,3 % d’entrées avec 4 millions de visiteurs, + 5,9 % de produit brut des jeux (à 170 millions d'euros) et + 11,9 % pour le chiffre d'affaires bar et restauration (à 30 millions d'euros). “Nous récoltons le fruit de nos efforts qui ont consisté à miser sur le développement des activités périphériques telles que les restaurants, bars et discothèques”, explique Laurent Lassiaz, président du groupe.

Efforts d'investissement

Sur ces trois dernières années, JOA a ainsi investi 50 millions d'euros dans l’acquisition et la rénovation d’établissements. “Les établissements rénovés, comme ceux de Montrond-les-Bains et Uriage, ont vu leur fréquentation augmenter et la clientèle rajeunir”, se réjouit le dirigeant qui pense renouer avec la rentabilité sur l’exercice 2016. “Avec nos nouveaux actionnaires (la société de capital-investissement britannique Alchemy et le fonds américain Davidson Kempne, ndlr), nous avons remis à plat la dette et sommes plutôt en avance sur nos objectifs”.

Acquisitions

JOA vient d’acquérir, auprès du groupe Lucien Barrière, le casino de Besançon (Doubs). JOA a prévu d’investir 1,5 million d'euros dans son 22^ème établissement. “Nous travaillons, pour 2016, sur une acquisition du même ordre que Besançon”, avance Laurent Lassiaz.

Corinne Delisle
@corinnedelisle

Photo : Casino JOA de Besançon

Bref Rhône-Alpes Auvergne n° 2225 du 02/12/2015

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