Gérald Lhabitant, nouveau directeur général de Maatel, a les yeux braqués sur de nouveaux horizons industriels.
L’entreprise Maatel, spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration électronique dans les domaines du médical et de l’industrie, fêtait l’an dernier son 45e anniversaire, quelques mois seulement après avoir intégré le groupe rhodanien Sic Marking, fabricant d’équipements de marquage et de relecture pour la traçabilité des composants industriels.
A l’automne 2021, Maatel (CA 2021 : 10 millions d'euros; 50 personnes) a recruté un nouveau directeur général, Gérald Lhabitant. En provenance d’Ampere Group, il prend ses fonctions dans un contexte plus que tendu pour les intervenants de l’électronique. « Après une année 2021 plutôt mouvementée, notamment avec la pénurie de composants qui ne s’arrêtera pas de sitôt, 2022 s’annonce pleine de challenges et de renouveau », souligne-t-il. En particulier, l’entreprise semble avoir changé de perspectives concernant la place très importante du médical dans son activité.
Nouvelle organisation commerciale
Dans le sillage de Sic Marking, l’entreprise se donne comme objectif une ouverture à d’autres marchés comme les objets connectés, l’énergie, le secteur des batteries, la motorisation ou encore la géolocalisation et le tracking. Dans tous ces domaines, Maatel peut compter sur le réseau mondial de sa maison mère. Elle capitalise également sur les compétences d’un bureau d’études pluridisciplinaire orienté sur l’électronique, le logiciel embarqué et l’électronique de puissance.
Dans ce contexte, les inquiétudes sur la croissance ont laissé la place, en ce début d’année, à une vraie dynamique qui pourrait - si l’on s’affran-chit des conséquences possibles de la crise ukrainienne - conduire à un exercice global en progression. Pour cela, Maatel a mis en place une nouvelle organisation commerciale et recruté un responsable des achats d’origine chinoise. Un atout dans la bataille mondiale des composants en provenance justement de Chine.
Cet article a été publié dans le numéro 2489 de Bref Eco.