Omerin vise les 215 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année.
Le groupe familial auvergnat Omerin, leader mondial des fils câbles électriques spéciaux basses et hautes températures, devrait annoncer le rachat de deux sociétés avant la fin 2019, et mise sur le marché de l’e-mobilité pour de nouvelles applications.
Avec 600.000 kilomètres de câbles fabriqués chaque année, un chiffre d’affaires prévisionnel de 215 millions d’euros de chiffres d’affaires, le groupe Omerin se porte bien. Toujours en veille d’opportunité de croissance externe, le câblier devrait annoncer le rachat de deux sociétés avant la fin 2019, « deux opérations significatives », déclare optimiste Xavier Omerin, Pdg de l’entreprise éponyme. Ces deux acquisitions devraient porter le nombre d’entreprises détenues par Omerin à quatorze.
Un nouveau site en Tunisie
Omerin vient par ailleurs d’investir 2,5 millions d'euros dans une nouvelle unité de 4.000 m2 dédiée aux dispositifs médicaux en Tunisie, une activité initiée suite au rachat d’Union Plastic à Saint-Didier-en-Velay, en 2015. Omerin va y réaliser des produits d’entrée de gamme qui étaient fabriqués à Saint-Didier-en-Velay. Les pièces à valeur ajoutée, quant à elles, sont produites en Haute-Loire. Cette unité permettra à Omerin d’augmenter ses capacités de production, tout en réfléchissant à de nouvelles opportunités de marché.
Et des développements dans l'e-mobilité
Le spécialiste du câblage interne de machines électriques possède 135.000 références de câbles, ce qui ne l’empêche pas de tisser des liens vers de nouveaux secteurs. « On se positionne sur le secteur émergent de l’automobile électrique et de l’e-mobilité. Nous travaillons déjà à des produits à destination des constructeurs et de leurs sous-traitants », conclut Xavier Omerin, qui travaille aux solutions de demain.
Pour cela, l'entreprise s’appuie sur une équipe d’une cinquantaine d’ingénieurs R & D, concepteurs, ingénieurs méthodes, ingénieurs machines spéciales, ingénieurs chefs de projet… « Notre ADN est le développement de produits de spécialité. Nous devons toujours nous différencier », martèle le Pdg d’Omerin.