La division Energy Management de Siemens France a mis en service en juillet dernier la plus importante sous-station 220 kV du Kenya.
Le plan de restructuration des effectifs dans la division Energy Management de Siemens à Grenoble provoque autant de colère que d’incompréhension. Et des interrogations demeurent sur les raisons objectives de cette décision alors que des mesures pour assurer et amplifier la dynamique du site sont annoncées.
Les procédures de départs volontaires ne démarreront pas avant la période de février-mars 2017 et d’ici là, 106 salariés - cadres, techniciens ingénieurs, opérateurs- sur les 460 employés de la division EM en France continueront à s’interroger sur le pourquoi de ce plan de licenciements.
« Sous-charge chronique du site »
Car en dépit des explications sur la « sous-charge chronique » de l’activité du site, il n’est pas facile d’avoir une vision précise de la situation financière de Siemens à Grenoble. Organisée en plusieurs business units comme la TS (Transmission System), la HP (High voltage Product), la MS (Medium voltage system) ou le centre de R&D, Siemens EM est un système économique à géométrie variable. Chaque BU avance à son rythme et la signature d’un gros contrat peut soudain changer de manière radicale le bilan de l’activité.
Un contrat de 70 millions d'euros au Kazakhstan
C’est ce qui s’est passé cet été avec la signature d’un contrat de près de 70 millions d'euros au Kazakhstan pour la construction de stations mobiles de distribution...