Les premiers salariés du pôle hydraulique d’EDF pour l’Est de la France vont s’installer, dès la rentrée 2017, dans leur nouveau campus situé sur le Parc d’Oxford à Saint-Martin-le-Vinoux, aux portes de Grenoble.

Commercialisée par le groupe GA et dessinée par l’agence d’architecture Groupe 6, l’opération de 30.000 m² sera composée d’un campus de trois bâtiments, d’un centre de formation et d’une structure hôtelière d’une centaine de chambres.

Ce complexe permet de regrouper l’activité hydraulique d’EDF aujourd’hui éclatée en quatre entités : le centre d’ingénierie hydraulique au Bourget-du-Lac (Savoie), la direction technique générale et l’unité de production Alpes à Grenoble ainsi que l’unité de formation production ingénierie à La Pérollière (Saint-Pierre-la-Palud/Rhône). C’est cette dernière entité qui arrivera la première à Grenoble. Le transfert des trois autres est prévu au printemps 2019. Aujourd’hui, ce sont près de 1.100 personnes qui sont concernées par ce vaste projet.

Deuxième centre de formation nouvelle génération

Le pôle hydraulique d’EDF a préféré rester locataire de ses locaux. Le groupe SMA vient de faire l’acquisition, dans le cadre d’une vente en état futur d’achèvement (Vefa), de l’ensemble des bâtiments qui sera donc loué à EDF.

L’enjeu du programme, au-delà du regroupement des unités et des services, sera « de gagner en efficacité, avec des gains sur les déplacements, et de renforcer les coopérations entre les différentes équipes ». EDF disposera ainsi d’un second centre de formation de nouvelle génération avec celui de Toulouse, ouvert à l’automne 2016 et dédié aux sites du Massif central et des Pyrénées.

Deux chantiers majeurs en cours pour le pôle hydraulique

L’unité de production Alpes représente plus de 130 barrages et 120 centrales de production pour 7.600 mégawatts de puissance installée et environ 1.200 salariés. Deux chantiers majeurs sont en cours : le nouvel aménagement de Romanche Gavet (Isère) et le chantier de La Coche (Savoie) où sera installé un nouveau groupe de production d’une puissance de 240 mégawatts.

Cet article a été publié dans le numéro 2284 de Bref Eco.