Christelle Ferrière au Totec de Paris.
JFB
Partenaire du salon spécialisé Totec, qui s'est tenu à Paris fin décembre, Savoie Mont Blanc souhaite accélérer la digitalisation de son offre touristique dans le cadre du programme gouvernemental « Alentour ». Une première étape est en gestation pour démarrer dès la prochaine saison estivale.
Pour la première fois, l’agence Savoie Mont Blanc était partenaire officiel du salon Totec (Tourism Technology, Conference) qui réunit chaque année les acteurs des technologies appliquées au secteur touristique. Cet engagement s’inscrit dans la démarche gouvernementale « Alentour », lancée au début de l’automne dernier, dans le cadre du Plan de Relance et destinée à favoriser la visibilité numérique des acteurs du tourisme de proximité. L'idée est de reconquérir les clients tout en échappant à l’emprise des plateformes étrangères du type Airbnb ou les Gafa, et de mieux maîtriser le secteur en utilisant un outil « made in France ».
Après la Côte d’Azur, ce sont les départements savoyards qui vont être concernés pas cette démarche. Le territoire de Savoie Mont Blanc dispose déjà de certains acquis : « grâce aux réseaux sociaux, nous disposons déjà de la première banque de données de tout le secteur de la montagne », annonce Christelle Ferrière, directrice générale adjointe de Savoie Mont Blanc.
4 millions de visites par mois
Au total, son site accueille une moyenne de 4 millions de visites par mois et il convient d’enrichir ces contacts par la présentation de l’offre. « Dans un premier temps, nous présenterons les activités touristiques, mais au-delà, nous comptons bien l'élargir vers d’autres secteurs : la gastronomie, la culture, l'évènementiel… », précise Véronique Halbout, responsable « groupes et distribution » de Savoie Mont Blanc, à Paris. Un premier décompte a déjà fait apparaître 7.000 prestataires.
L’objectif est que la présentation de cette offre soit disponible pour la prochaine saison estivale. Ensuite, à la prochaine rentrée d’automne, elle sera complétée pour la saison des sports d'hiver. Il faudra cependant plusieurs années pour que cette plateforme atteigne sa maturité. Le prolongement de cette numérisation de l’offre pourrait déboucher vers sa commercialisation. « On peut bien imaginer un système de commission avec la rémunération des prestataires, en fonction des affaires réalisées », envisage Véronique Halbout.