La semaine de sensibilisation des jeunes à l'entrepreneuriat féminin mobilise plusieurs associations.
Elodie Horn
Deux semaines de sensibilisation des jeunes à l'entrepreneuriat féminin sont organisées par l'association 100.000 entrepreneurs en partenariat avec le Réf (Réseau économique féminin) en région Auvergne Rhône-Alpes du 5 au 16 mars 2018.
Pour la sixième année consécutive, l'association 100.000 entrepreneurs, en partenariat avec plusieurs réseaux féminins, organise la semaine de sensibilisation des jeunes à l'entrepreneuriat féminin. « Cette semaine a été créée il y a six ans sur une proposition de Najat Valaud Belkacem, alors ministre des Droits des femmes. L'objectif de l'événement, qui se fait en partenariat avec l'Éducation Nationale, est de sensibiliser des jeunes de 13 à 25 ans à travers la France sur le sujet de l'entrepreneuriat », souligne Fanny Lafore-Delrue, déléguée régionale Sud Est pour l'association 100.000 entrepreneurs.
Pour ce faire, l'association forme et fait témoigner des bénévoles, entrepreneurs mais aussi des personnes qui souhaitent témoigner de leur métier car il ne s'agit pas uniquement de parler d'emploi mais aussi de dédramatiser l'échec, démontrer que l'on peut changer de voie.
Attirer les femmes dans le numérique
Durant ces deux semaines, trois grands types d'interventions, au nombre d'environ 200 dans la région, sont organisés. « Il y a aura des interventions individuelles, des interventions plus sous le format du speed dating mais aussi des conférences, notamment sur les nouveaux métiers du digital », précise Fanny Lafore-Delrue. Ce sont ainsi plus de 172 femmes qui témoigneront cette année dans près de 150 établissements scolaires.
Un partenariat a été organisé avec L Digital pour notamment sensibiliser les jeunes femmes aux emplois dans ce secteur. « C'est déjà un secteur en tension mais qui a en plus vraiment du mal à recruter des femmes alors que sur les 5 prochaines années, 8 postes sur 10 créés en Auvergne Rhône-Alpes le seront dans ce domaine. On invente le monde de demain et il est important que les femmes en fassent partie », souligne Virginie Boissimon Smolders de la Fondation L Digital.