En six mois, l'offre de Mon Petit Placement a séduit 1.000 particuliers investisseurs.
La fintech lyonnaise Mon Petit Placement, qui entend démocratiser l’investissement financier pour les particuliers, a ouvert son service en février, en partenariat avec Apicil. Les premiers mois sont jugés très bons.
Depuis 2017, Mon Petit Placement préparait son arrivée sur le marché du placement financier pour les particuliers. En décembre 2018, la fintech créée par Thomas Perret et Margaux Belhade mettait sa plateforme en ligne en mode « démonstration » et quelque 3.000 utilisateurs avaient, depuis, simulé un placement. Mais pour passer à l’opérationnel et traiter les flux financiers, il lui fallait un partenaire disposant d’un établissement bancaire. Le deal a finalement été conclu avec le groupe lyonnais de protection sociale Apicil qui trouve, dans ce site web, un nouveau canal d’acquisition de clientèle (traditionnellement captée par des conseillers en gestion de patrimoine).
Le site de Mon Petit Placement est donc opérationnel depuis février et le succès semble être au rendez-vous. Moyennant d'importantes campagnes de publicité, le nombre d’utilisateurs est passé à 12.000, total sur lequel 1.000 personnes ont concrétisé leur investissement. « Nous visons les 2.000 investisseurs d’ici la fin de l’année », commente Thomas Perret.
Une rémunération à la performance
Le site a pour vocation de permettre à tout un chacun d’accéder à des placements d’ordinaire plus difficiles d’atteinte et ce, avec des coûts largement minimisés par rapport aux canaux classiques. « Nous parvenons à abaisser les coûts traditionnels (droits d’entrée et de gestion) grâce à la digitalisation des processus et au poids représenté par tous nos clients auprès des fonds. D’autre part, nous ne nous rémunérons que sur la performance des placements. L’offre produits et notre mode de rémunération nous distinguent vraiment des autres acteurs du web » estime encore Thomas Perret qui insiste par ailleurs sur la possibilité offerte au client de joindre par téléphone ou tchat l’un des cinq conseillers financiers, salariés de la start-up.
Afin de ne pas être dépendant d’un seul partenaire, Mon Petit Placement, qui a récemment levé 1,5 million d’euros, va contracter dans les prochains jours, un deal similaire avec Generali.