Une future salle de cours au Gaming Campus qui sera installé dans le 7e arrondissement de Lyon sur 1.200 m2.
Gaming Campus
Annoncé pour octobre 2018, le Gaming Campus de Lyon sera le premier à enseigner uniquement dans le secteur des jeux vidéo en France et en Europe.
Trois activités seront proposées : tout d'abord une Gaming Business School de management spécialisée dans le business des jeux vidéo. Les jeux vidéo qui, avec 108,4 milliards de chiffre d'affaires en 2017, représentent le premier secteur de divertissement dans le monde : « Il était donc logique d'ouvrir une école dans ce secteur peu visible en France, avec un projet digital, unique dans l'Hexagone puisque nous aurons aussi bien des cours physiques qu'en ligne », a confié Thierry Debarnot, le président de ce Gaming Campus.
Formation de joueurs professionnels
Une deuxième activité, la Gaming Academy, s'occupera de former des joueurs, à la manière des formations sport études, dans le but de devenir pro, mais pas seulement : « Nous leur donnerons aussi un background afin qu'ils ne se trouvent pas sans rien s'ils ne signent pas pros. C'est notre plus-value comparée aux Gaming Academy qu'on peut voir en Chine ou en Corée du Sud ». Ces deux activités auront un coût : 7.800 euros par an.
Lyon est une place forte des jeux vidéo en Europe
Troisième activité proposée : des cours en ligne afin de devenir un meilleur joueur. Tout le monde pourra ainsi s'inscrire et prendre des cours avec un professeur personnalisé - appelé un gaming-guru - quelque soit la position géographique de chacun.
Ce n'est pas un hasard si Thierry Debarnot a choisi d'ouvrir cette école dans la Capitale des Gaules : « Lyon est une place forte des jeux vidéo en Europe. C'est ici que se trouvent les studios d'Electronic Arts ou encore de Bandai Namco. Les élèves qui sortiront de notre école se retrouveront sur un secteur du marché du travail extrêmement ouvert. »
Un deuxième campus à moyen terme ?
C'est avec ses étudiants qui montreront leur savoir-faire que la reconnaissance du Gaming Campus se fera. L'équipe est composée notamment de l'ancienne directrice nationale de l'ISEG Marketing & Communication School et du cofondateur de digiSchool Thierry Debarnot, qui connaissent les pièges d'une telle entreprise : « Nous essaierons de nous concentrer sur le projet pédagogique et son perfectionnement avec des effectifs réduits pour la première année. Les élèves rhônalpins seront choisis en priorité pour cette année. »
Des frontières que le président veut dépasser à moyen terme, puisque si le projet de Lyon se passe pour le mieux, un deuxième campus devrait voir le jour : « Nous essaierons d'ouvrir un deuxième campus en France ou peut-être à l'étranger puisque les jeux vidéo font partie d'un secteur on ne peut plus international. »