Les présidents nouvellement élus des six établissements fondateurs du Pres de Grenoble (Universités Joseph Fourier, Pierre-Mendès France, Stendhal, Grenoble INP, Sciences Po, Université de Savoie) ont officiellement annoncé leur souhait "d’aller vers une Université Grenoble Alpes" : une formule assez vague pour prendre le temps d’un réel rapprochement.
Morceaux choisis du communiqué : "Nous nous engageons résolument sur la voie de la création d’un nouvel établissement universitaire conjointement à une évolution de la structuration d’un pôle d’enseignement supérieur et de recherche du sillon alpin". Ou encore : "Nous mettrons en commun une gouvernance, une stratégie, une marque, une mutualisation de fonctions et de moyens. Cette dynamique favorisera par exemple le développement de parcours pluridisciplinaires et la conclusion de partenariats internationaux d’envergure". Après le doctorat unique délivré depuis 2010, une signature commune "Université Grenoble Alpes" devrait être mise en place fin 2012.
Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, s’est, tout aussi officiellement, félicité de cette démarche : "La création d’un nouvel établissement universitaire et d’une identité unique est un signe fort donné à l’ensemble des acteurs et partenaires de l’écosystème grenoblois…".
Dedans et dehors, l’Université de Savoie...
Face à cette unanimité, rappelons tout de même que, de son côté, l’Université de Savoie avait récemment, par la voix de son président Denis Varaschin, refusé le projet de fusion avec son homologue grenobloise défendu par l’équipe de direction précédente, revendiquant de fait une vraie autonomie. Un pas en arrière pour mieux sauter ?
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