Les notaires d’Auvergne présentaient cette semaine le baromètre de l’immobilier 2022 dans leurs quatre départements. Un constat général s’impose : la tendance est toujours à la hausse.

« Après une année 2021 déjà très soutenue, les prix médians sont en augmentation, analyse Me Jacques Turquet, notaire à Murat (Cantal) et président de la Chambre interdépartementale des notaires d’Auvergne. Nous constatons également au premier trimestre 2022, une augmentation du volume des ventes, en comparaison de celui de l’année précédente : entre + 6 % et + 14 % pour nos quatre départements ».

Les volumes de transactions enregistrés cette année sont les plus importants de la décennie écoulée

Ainsi, les volumes de ventes comparés à ceux de l’année précédente ont augmenté de 11 % dans l’Allier, 6 % dans le Cantal, 14 % dans la Haute-Loire et 11 % dans le Puy-de-Dôme. « Dans ces quatre départements, les volumes de transactions enregistrés cette année sont les plus importants de la décennie écoulée », souligne la chambre.

Il convient toutefois de souligner de fortes disparités selon les secteurs géographiques. Trois secteurs connaissent de fortes hausses (+18 % environ), la Combraille Bourbonnaise, dans l’Allier, l’arrondissement de Yssingeaux en Haute-Loire et Limagne Sud, dans le Puy-de-Dôme. A contrario certains secteurs marquent le pas et enregistrent de fortes baisses, à l’instar de l’arrondissement cantalien de Saint-Flour (-6,9 %) et le Livradois Forez (-8,3 %). « Dans les deux cas, on constate que la surface habitable des biens acquis a légèrement diminué d’une année sur l’autre, ce qui explique pour partie la baisse enregistrée », soulignent les notaires.

Un prix médian de 213.500 € pour la périphérie clermontoise

Il existe une différence allant pratiquement du simple au triple entre les prix médians mesurés dans l’arrondissement cantalien de Mauriac (72 500 €) et ceux de la périphérie clermontoise (213.500 €). Ce dernier secteur est également le plus dynamique en termes de volume de transactions, il représente près du tiers (31 %) des ventes de maisons anciennes dans le Puy-de-Dôme.

Côté profil des acquéreurs, dans les départements de l’Allier et du Cantal, ils ont en moyenne plus de 60 ans. Il s’agit souvent de personnes qui reviennent s’installer dans leur région d’origine pour passer leur retraite. Alors que dans la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme, les deux départements les plus dynamiques économiquement, ce sont plutôt des acquéreurs de 30 à 39 ans qui portent le marché.