La Zac des Terrasses sera sur trois niveaux avec 18 mètres de dénivelé.
T.Nicolau
Le nouveau quartier de Bron, la Zac des Terrasses qui sera construite à la place de la caserne Raby (inoccupée depuis 2012), est en plein chantier. Les premiers permis de construire seront déposés l'année prochaine.
« Nous sommes à un moment charnière. » Bertrand Prade, le directeur général de Lyon Métropole Habitat (LMH) a mis en avant « le passage de la phase d'étude à la phase opérationnelle » du projet d'aménagement du site de l'ancienne caserne de gendarmerie Raby. Les 16 hectares seront répartis entre une façade économique de 42.000 m2 de surfaces de plancher, près de 1.000 logements (dont 20 % sociaux), 9.000 m2 de commerces et de services (dont une crèche et deux hôtels) et le reste en éléments naturels avec en point d'orgue une place belvédère.
Premiers permis en 2019
Le quartier sera construit en plusieurs vagues, avec l'objectif de finir le projet « à horizon 2030 ». La première étape, la partie nord du quartier, devrait être livrée en 2021. Les premiers permis de construire seront déposés l'année prochaine. Plus de 400 logements (sur environ 1.000 au total) ainsi qu'une partie de la façade économique sont concernés par cette première phase.
La façade économique sera située face au périphérique Laurent Bonnevay. Celle-ci offre autant de la visibilité aux entreprises (pas encore sélectionnées) qui l'occuperont ainsi qu'un bouclier phonique aux futurs habitants du quartier. David Kimelfeld, le président de la métropole de Lyon et Jean-Michel Longueval, le maire de Bron ont d'ailleurs confirmé que le périphérique passerait à 70 km/heure (contre 90 actuellement) début 2019.
Une zone accessible
La Zac des Terrasses disposera de trois accès ainsi que d'une passerelle au-dessus du périphérique pour faciliter l'accès au tramway T6 et aux hôpitaux. Le quartier sera d'ailleurs une zone 30 et des pistes cyclables seront construites. Le coût total du projet est estimé à 42 millions d'euros hors logements. La part des espaces publics atteint « presque 18 millions d'euros », estime Jean-Michel Longueval.