"Nous lancerons la construction d’une seconde tranche à Valmorel"

Bref Rhône-Alpes : Valmorel a été inauguré cet hiver. Et c’est une première pour le Club Med : il propose des chalets-appartements haut de gamme à la vente.
Henri Giscard d’Estaing : En montagne, la formule du “tout compris” reste, pour nos clients, un gage de confort idéal. Location de skis et d’équipements, achats de forfaits, activités multiples : tout est accessible directement dans nos villages et pour nos GM c’est extrêmement pratique. Nous continuerons donc de proposer cette formule. Parallèlement, nous innovons, à Valmorel, avec des appartements-chalets à la vente : les prix s’échelonnent entre 546 000 euros, pour un 2 pièces, jusqu’à 1,3 million d’euros pour un 4 pièces ; soit de 6 500 à 7 000 euros/m2. Le propriétaire peut disposer de trois semaines d’utilisation de son bien par an. Le reste du temps, c’est le Club qui se charge de sa gestion locative et lui reverse une partie des recettes.

Comment se passe la commercialisation ?
H. G. E. : Plutôt bien ! Sur les 27 chalets-appartements disponibles à Valmorel, 17 sont déjà vendus. Nous lancerons bientôt la construction d’une seconde tranche.

Quelle clientèle visez-vous à Valmorel ?
H. G. E. : Pour moitié, elle est étrangère. C’est notre stratégie. Notre envergure internationale nous permet d’aller chercher notre clientèle familiale partout dans le monde, notamment dans les pays qui peuvent servir de relais de croissance à un marché français saturé. Cela nous permet de remplir nos établissements en dehors des vacances scolaires françaises. Cet hiver à Valmorel, les gens ont été surpris de voir skier des Indiens, des Russes, des Brésiliens ou des Israéliens. Pour l’ouverture, à Noël, nous avons accueilli cet hiver 19 nationalités. C’est aussi la volonté des élus locaux que de parvenir à cela.

Valmorel sera-t-il ouvert l’été ?
H. G. E. : Oui, comme près du tiers de nos villages de montagne. Durant les deux mois d’été, ceux-ci sont occupés à 70-80 %.

Réfléchissez-vous à d’autres projets dans les Alpes ?
H. G. E. : Oui. A Avoriaz, où nous avons déjà un village 3 Tridents, nous envisageons un village un peu similaire à celui de Valmorel. De même à Val Thorens, où l’un des nos villages 3 Tridents est, là aussi, déjà installé.

Et dans d’autres massifs montagneux ?
H. G. E. : Le tourisme de montagne s’internationalise. Et nous sommes un acteur important de cette évolution. Nous avons un village au Japon, un autre en Chine. Ce qui nous permet d’échanger les expériences : nos moniteurs français peuvent travailler en Chine et former des collègues locaux. Le moment venu, nous reviendrons aux Etats-Unis. Et, bien sûr, nous regardons les projets d’équipement de la montagne en Russie.

Propos recueillis par Didier Durand

Bref Rhône-Alpes n° 2073 du 05/04/2012

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