Le Parhelion dispose d'une immense verrière centrale qui culmine à 27 mètres.
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En novembre dernier, était discrètement livré, à Villeurbanne, l’immeuble de bureaux le Parhelion. Il ne s’agit pas d’un immeuble neuf mais du nouveau nom du bâtiment du Septen (EDF Nucléaire) remis au goût du jour et qui accueille aujourd’hui ses premiers locataires.
Même s’il reste encore propriétaire de nombreux sites, EDF s’est délesté ces dernières années d’une large partie de son patrimoine immobilier. En 2017, la foncière de l’énergéticien avait par exemple vendu à la société d’investissement parisienne Tikehau un portefeuille de 215 sites dont faisait partie le Septen. Le Septen était à la fois le nom de la division nucléaire d’EDF et le nom du bâtiment qui l’accueillait, au 12 avenue Dutrievoz, à Villeurbanne. Un bâtiment de près de 14.000 m², livré en 1984. Un symbole, à l’époque, de la décentralisation.
Tandis qu’EDF Nucléaire déménageait à Gerland (la grande halle), le nouveau propriétaire confiait la gestion de son bien à la société d’asset management Catella, devenue récemment Arkea Real Estate. « Le Septen a fait l’objet d’une réhabilitation lourde, commente Christophe Gay, directeur des arbitrages et de la commercialisation, tant au sein des plateaux que des espaces communs et des espaces de services qui vont accueillir une conciergerie, des salles pour le sport, la restauration… »
Aspect extérieur conservé
La mairie de Villeurbanne a tenu à conserver l’aspect extérieur du bâtiment, très particulier. L’immense verrière centrale, qui culmine à 27 mètres de haut, a quant à elle inspiré le nouveau nom du bâtiment : Parhelion, référence à la parhelie, phénomène optique et lumineux atmosphérique. « Le risque d’effet de serre a été traité avec des filtres et un système d’aération » précise Christophe Gay. Le bâtiment vise d’ailleurs la certification HQE très bon et BREEAM Very Good.
Sous la verrière, on trouve un espace végétalisé qui était inexploité et qui sera désormais un lieu de rencontre et de détente pour les futurs occupants qui seront sans doute plus de 1.000 à terme. La terrasse a quant à elle été aménagée en un roof top de 365 m² qui pourra servir pour des activités événementielles.
Probablement un espace de coworking
À ce jour, une entreprise lyonnaise a emménagé dans le Parhelion. Il s'agit de Resolving, société qui édite une plateforme collaborative pour la gestion des projets de construction. D’autres entreprises sont sur le point de signer dont probablement un espace de coworking. 40 % des espaces devraient être loués d’ici l’été. « Il y a une forte demande d’entreprises locales, notamment dans le domaine des nouvelles technologies et de l’énergie » conclut Christophe Gay.