Les deux nouveaux bâtiments de 5.000 m² chacun sont déjà loués à 90 %.
GCC
Usin Lyon Parilly, le « lieu totem de l’industrie urbaine de la métropole lyonnaise », qui concentre des bâtiments loués à des entreprises de production sur l’ancien site de Bosch à Vénissieux, vient d’ouvrir deux nouveaux bâtiments de 5.000 m² chacun, déjà occupés à 90 %.
Usin Parilly, c’est le fameux « lieu totem de l’industrie urbaine de la métropole lyonnaise », un site de 10,5 ha vendu il y a quelques années par Bosch à une société créée par la Serl, la Banque des Territoires et la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes avec le soutien de la Métropole de Lyon et de la Ville de Vénissieux. Les bâtiments existants, qui développent 30.000 m², ont été loués à des entreprises.
Outre Bosch et ses filiales, on retrouve Boostheat (qui a récemment réduit la voilure de 9.500 à 1.000 m²), Symbio (passée de 4.000 à 10.000 m²), Fives Cortx, Adele H, Demeter, La ruche industrielle, la fondation Ilyse, Les Alchimistes, Horiba, Mob Energy et Mecaware. Il reste 6.500 m² disponibles dans ces espaces (75 à 85 € m² pour les ateliers, 130 €/m² pour les bureaux).
De 30.000 à 60.000 m²
Grâce à de nouvelles constructions, l’objectif est de porter l’immobilier de 30 à 60.000 m² sur cette zone qui pourrait alors totaliser entre 800 et 1.000 emplois « industriels ». Deux premiers bâtiments de 5.000 m² (divisibles par cellules de 1.000 m²), conçus par Atelier Roche et réalisés par GCC Immobilier, viennent d’être livrés. Un investissement de 13,5 millions d’euros qui s’avère être déjà un succès puisque les deux unités – qui vont y être certifiées Breeam Very Good (une rareté dans le monde industriel grâce à l’isolation, la ventilation naturelle et 500 kWc de panneaux photovoltaïques) - sont déjà louées à 90 % par Revcoo (systèmes de captation de CO2 industriel), Vesuvius (contrôle 4.0 de flux de métal liquide), Bego (processus innovant dans la fabrication de prothèses dentaires), Caremag (récupération des terres rares sur les produits en fin de vie), Recyc’Elit (recyclage du polyester), Minitrucks (véhicules de port de charges lourdes radiocommandés) et Mecaware (recyclage de batteries électriques, start-up déjà présente et qui s’agrandit).
Des loyers au prix de marché
« Les loyers sont des loyers de marché à 95 €/m² pour les ateliers et 140 € pour les bureaux », indique David Bellanger, directeur du site, qui explique choisir des entreprises qui produisent, qui ont un apport en termes de décarbonation ou de circularité mais sans notion de filière. « Cela apporte plus de résilience et suscite du dialogue entre les locataires qui ne sont pas tous au même niveau de maturité mais qui ont des problématiques communes », estime-t-il.
Un bâtiment pour un utilisateur unique
La prochaine étape ? Un permis de construire a été déposé cet été pour un bâtiment qui sera conçu pour accueillir de plus petites cellules, comprises entre 250 à 800 m². Ensuite, la SERL, qui gère USIN, se penchera sur un bâtiment dédié à un seul preneur et qui pourra développer de 2.800 à 4.000 m². « Là aussi, il y a de la demande. Nous avons déjà étudié trois candidatures qui n’ont finalement pas abouti », confie David Bellanger.
La dernière étape – à l’horizon 2030 ou 2032 - consistera à implanter des bâtiments tertiaires (4.000 m²), en support aux usines, pour des bureaux, de la R&D, des showrooms, le long du boulevard Irène Joliot Curie.
En attendant, un autre dossier est en cours le long du boulevard Marcel Sembat : celui de l’implantation par la Métropole de Lyon, de son cinquième pôle entrepreneurial Lyve (hébergement et accompagnement de jeunes entreprises) avec un premier coup de pioche prévu pour l’été 2024.