Ambiance rentrée des classes pour le programme Up de l'incubateur Jean Moulin, dans les locaux d'Alptis.
A.R.
Hébergé dans les locaux du groupe de prévoyance Alptis, le dispositif Up de l’incubateur de l’Université Jean Moulin Lyon 3 entame une nouvelle saison avec treize start-up (1) ayant déjà au moins un client.
Depuis trois ans, la première phase d’accompagnement (programme Start) de l'incubateur de l’Université Jean Moulin Lyon 3, qui permet aux porteurs de projet de procéder à une première phase exploratoire, est suivie d’une deuxième phase, le programme Up, qui se tient dans les locaux du groupe de prévoyance Alptis, cours Albert-Thomas à Lyon.
13 start-up intégrées pour 35 demandes
« Sur les dix start-up entrées en incubation l’année dernière dans Up, huit sont encore en activité », se félicite Pierre Poizat, directeur de l’incubateur. Cette année, sur 35 demandes, l’incubateur a sélectionné 13 projets pour intégrer Up. « Il y a plusieurs critères, indique Pierre Poizat : il faut avoir un moins un client, il faut que la levée de fonds ne soit pas encore faite, que le porteur ait besoin d’un accompagnement plutôt long et surtout que l’on puisse lui apporter une vraie valeur ajoutée. »
A compter de cette rentrée, les porteurs de projet qui ont besoin d’un accompagnement plus approfondi pour lancer une levée de fonds et une structuration commerciale vont pourvoir entrer dans une phase 3, dite d’accélération : le programme Beyond.
Des bénéfices aussi pour Lyon 3 et Alptis
Parallèlement à la vie de start-up, c’est tout un écosystème qui profite de ces initiatives. « Les start-up servent d’études de cas aux étudiants de Lyon 3, précise le directeur. Surtout, le dispositif permet à l’université de s’imprégner toujours davantage de l’univers de l’entrepreneuriat. Nous venons par exemple d’y créer une entreprise apprenante pour vendre des produits à l’effigie de l’université. »
On voit des salariés qui partent créer une start-up
Du côté d’Alptis aussi, les liens sont ténus. Le dynamisme des start-uppers donne des idées. « On voit des salariés qui partent créer une start-up », indique le président d’Alptis, Jean-Paul Babey. « Un autre a créé au sein d’Alptis, une plateforme Web qui fournit une aide au choix des huiles essentielles dans le cadre de nos actions de prévention », poursuit Nathalie Forge, directrice de la communication. Alptis a même permis cette année à trois start-up de Up de réaliser leur preuve de concept et a noué ensuite avec elles des partenariats durables.
(1) Parmis lesquelles Prediktas, Cosmoz, Kissala, Marchéco, La belle bouse, La pochette sortie, Pédaleur, Occazoom, Priism, Wess, Re Source et Scalaris.