Gilac, fabricant français de bacs en plastique à destination des professionnels de l’industrie alimentaire et de la restauration, a été récompensée dans le cadre du salon Europain 2020 avec sa gamme de bacs à diviseuse en matière biosourcée, provenant de ressources naturelles et renouvelables.

Cette récompense vient saluer « l’innovation et l’engagement de Gilac dans une démarche volontaire de prise en compte des attentes environnementales des professionnels ». 

Comme les bacs en PEHD (polyéthylène haute densité) traditionnels, les bacs de la nouvelle gamme, constitués à 94  % de matière biosourcée, sont conçus « pour offrir une très bonne résistance mécanique. Ils présentent par ailleurs des zones de rétention limitées pour faciliter le nettoyage », détaille Patrick Vincent, directeur des ventes. La gamme compte déjà plus de vingt produits : aux côtés des bacs à diviseuse, on trouve des bacs plats, des bacs à ingrédients, des bacs à pâtons…

500.000 euros d’investissements par an

Depuis près de 80 ans, Gilac fabrique dans son usine d’Izernore (le siège est situé quant à lui à Charbonnières-les-Bains/Rhône), au cœur de la Plastics Vallée dans l’Ain, des bacs plastiques alimentaires. Son chiffre d’affaires, d'environ 10 millions d’euros (avec 45 personnes), enregistre une progression de 5 à 10  % depuis 2015, et se répartit pour un tiers en restauration commerciale et collective, un autre tiers dans les métiers de bouche, et le dernier tiers en industrie (agroalimentaire, secteur médical…). « Gilac investit chaque année 500.000 euros dans la modernisation de son outil de production (presses, robots, moules) et le développement de nouveaux produits », assure Patrick Vincent.

Autre moteur de la croissance : le développement à l’export. « En ciblant les pays limitrophes à la France, puisque, avec nos bacs, nous transportons du vide », poursuit le directeur des ventes, qui peut compter pour la diffusion de ses produits « sur un réseau étoffé de 1.200 distributeurs, plus ou moins actifs, situés à 90 % en France mais dont, pour certains, la principale activité est tournée vers l’export. »

Cet article a été publié dans le numéro 2401 de Bref Eco.