Etienne Béchet de Balan est le nouveau président d'IPC, le centre technique industriel de la plasturgie et des composites.
Après avoir été élu président d'Allizé-Plasturgie Auvergne-Rhône-Apes, Etienne Béchet de Balan, secrétaire général du groupe industriel auvergnat CEP (Thiers), vient d’être élu président d’IPC, le centre technique industriel dédié à l’innovation plastique et composite.
Alors que le plastique n'a jamais autant été décrié, la filière a enregistré en 2018 son plus haut niveau historique avec un chiffre d’affaires de 31,7 milliards d’euros ! Une filière portée par les marchés porteurs qu'ont été l’automobile, l’aéronautique, la cosmétique, la construction, l’électronique, l’énergie et le médical. « La profession que je contribue à défendre est à la croisée des chemins », reconnaît Etienne Béchet de Balan, secrétaire général du groupe industriel auvergnat CEP (200 personnes) qui a été élu courant janvier à la présidence d’IPC, le centre technique industriel dédié à l’innovation plastique et composite où il succède à Paul Valette.
La profession doit aller vers des produits à plus forte valeur ajoutée
Né en 2016 de la fusion de différents organismes, IPC fait travailler 120 ingénieurs répartis sur sept sites : son siège social à Levallois, IPC Alençon, IPC Chambéry, IPC Clermont, IPC Laval, IPC Oyonnax et IPC Sainte-Sigolène. « La machine est désormais en ordre de marche », s'enthousiasme celui qui préside depuis 2016 Allizé-Plasturgie Auvergne-Rhône-Alpes (500 industriels adhérents). IPC travaille sur des sujets d'innovation clés pour la profession comme « les plastiques autoréparables, le recyclage, la conception de pièces plastiques intelligentes ou encore les plastiques biosourcés et biodégradables ».
« La profession doit aller vers des produits à plus forte valeur ajoutée », explique Etienne Béchet de Balan qui souhaite « avoir une présence dans toutes les grandes régions en se rapprochant de centres existants, notamment dans les laboratoires universitaires.»
IPC dispose d'un budget annuel de 15 millions d'euros. Le centre technique s’appuie sur la Fédération de la plasturgie et des composites et ses syndicats.