Schéma de fonctionnement de la solution Hyperion 7.
Hyperion 7
Jusqu’à présent, aucun drone n’était à l’abri d’une chute aux conséquences parfois lourdes. Avec la solution développée par la start-up Hyperion 7, créée en 2019, la donne a changé…
Hyperion 7 a développé une solution entièrement sécurisée pour la captation d’images aériennes grâce à un drone filaire combinant des technologies connectées, faisant de lui « l’objet volant qui ne tombe jamais » même en cas de pertes de contrôle, panne de moteur ou autre incident, explique Olivier Nier, président de la société basée à Claix (Isère). Le dispositif breveté est issu de cinq années de recherche réalisée au sein de deux laboratoires lyonnais.
Une somme de compétences de haut vol
Le projet est né de sept associés réunis autour des travaux menés par les équipes d’Olivier Nier et de Philippe Grandjean, respectivement issus du Laboratoire de vulnérabilité et innovations dans le sport (L-VIS : Université Claude Bernard Lyon/UCBL) et du Laboratoire de géologie de Lyon (LGL-TPE : UCBL, ENS de Lyon et CNRS). La création de la start-up s’est faite autour de collaborations avec Hexadrone, fabricant stéphanois du drone modulaire spécifique Tundra ; Rip Air, fabricant de la voile ascensionnelle ; Euromedia, acteur de la captation d’événements sportifs ; Matra Electronique sur la partie électronique ; Airbus sur le développement d’un drone inaudible ; et enfin Gore, fabricant américain de câbles spécifiques pour la Nasa.
« Notre dispositif est sûr, discret et impossible à pirater », précise Olivier Nier. Dès le départ, la Satt Pulsalys et Lyon ingénierie projets (LIP) ont soutenu l’équipe. La Satt a également financé le développement du premier prototype d’Hyperion 7 et a déposé le brevet qui couvre le projet sur le système de sécurité inédit.
Une diversification possible et nécessaire
L’équipe d’Hyperion visait au départ le marché de la captation visuelle des événements sportifs et culturels. Las ! La Covid est passée par là, entraînant dans son sillage l’annulation de nombreux événements. Grâce à un agrément sécurité obtenu auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), la société ambitionne désormais d’accéder au vaste marché de la surveillance des territoires. D’autres marchés sont également ciblés : « Nous sommes en train de développer une solution spécifique pour les courses de chevaux », explique Olivier Nier.
Cet article a été publié dans le numéro 2434 de Bref Eco.