Le Bon Gustave et Clémence Durieux souhaitent également renouveler leur Foire des vins en 2020.
Trafalgar Maison de Portraits - Ksenia Vysotskaya
La start-up lyonnaise Le Bon Gustave spécialisée dans la déniche de vins a ouvert son actionnariat à une dizaine de business angels principalement pour effectuer une refonte technique.
Clémence Durieux et Le Bon Gustave ont su s'entourer. Grâce à une levée de fonds de plus de 600.000 euros, la start-up dénicheuse de vins a vu, entre autres, Laurent Fiard, Christian Donzel et Alexis Karklins-Marchay devenir actionnaires. Cette recherche de financement aura duré pratiquement douze mois. « Nous avons démarché les business angels en fonction de nos besoins, pour les fonds bien sûr, mais aussi pour leur expérience », développe Clémence Durieux. Une « bonne partie » de ces nouveaux actionnaires est impliquée dans le développement de l'entreprise. « On cherchait des personnes qui pouvaient nous tirer vers le haut », ajoute-t-elle.
Le Bon Gustave 2.0
Une partie des fonds a déjà été réinvestie pour réaliser une refonte technique de l'entreprise. Outre le renouvellement du back-office et de la base de données, le point majeur est une nouvelle application « repensée pour fluidifier le parcours de l'utilisateur ».
Parmi les nouvelles fonctionnalités, un carnet de dégustation pour permettre aux utilisateurs de sauvegarder les vins qu'ils ont dégustés, ou encore une sélection mensuelle personnalisée présentée aux clients. L'objectif derrière ces nouveautés : « Mettre le travail de nos deux dénicheurs là où il est important, c’est-à-dire dans la relation client », explique Clémence Durieux. Le carnet de dégustation servira ainsi à établir la sélection mensuelle, pour coller au mieux aux attentes du client en créant un profil œnologique.
L'Asie intéressée
Clémence Durieux espère doubler son chiffre d'affaires pour atteindre les 220.000 euros en 2019. Le Bon Gustave étudie également la piste de l'international, avec des demandes pour répliquer son modèle, en Asie notamment.