Créée en janvier 2017 après trois ans de recherche au sein d’un laboratoire de physique de l’Université Grenoble-Alpes et une incubation chez Linksium, Microlight 3D se positionne en tant que fabricant de machines d’impression 3D à haute résolution pour les micropièces complexes en polymère.
« Notre machine est cent fois plus précise que celles disponibles sur le marché, avec une précision de l’ordre du micron. Nous proposons une technologie d’impression par polymérisation à deux photons compatible avec le design génératif », détaille Denis Barbier, Pdg de l’entreprise installée sur le site Biopolis à La Tronche où se trouvent plusieurs de ses clients. « Nous travaillons aujourd’hui pour des laboratoires de recherche œuvrant principalement dans les technologies médicales », précise Denis Barbier.
Se développer dans l’industrie de précision
Microlight 3D entend maintenant se développer auprès d’une clientèle d’industriels pour la réalisation de micropièces de très haute performance : « Nous visons tout ce qui est industrie de précision comme l’horlogerie, les dispositifs médicaux, la microfluidique. Pour cela, il faut réussir à adapter nos machines d’impression pour qu’elles soient 500 fois plus rapides qu’aujourd’hui. » Pour ce faire, Microlight 3D va pouvoir compter sur la dotation de 345.000 euros reçue dans le cadre du concours i-Lab d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes et sur une levée de fonds d’1,6 million d’euros qu’il espère boucler prochainement. « Nous espérons pouvoir mettre le produit sur le marché fin 2019 », annonce Denis Barbier. Trois recrutements sont également prévus.
La société, qui compte cinq personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 225.000 euros pour sa première année qu’elle espère doubler en 2018. Outre sa gamme d’imprimantes 3D, Micro-light 3D va également développer les logiciels associés.
Cet article a été publié dans le numéro 2341 de Bref Eco.