Fondée par la Lyonnaise Géraldine Godurowski et le Néo-Zélandais Erin Salmon, la start-up My Brian propose un logiciel afin de traduire, du français vers l'anglais, des contenus variés y compris dans un laps de temps très court.
Le système fonctionne assez simplement : des traducteurs professionnels sont embauchés par My Brian pour traduire les textes dans un laps de temps défini par le client. La longueur du texte peut aller du simple tweet au document de plusieurs feuillets.
Entre le moment où le traducteur accepte le texte et celui où il rend son travail au client, les deux personnes peuvent communiquer, ce qui permet de contextualiser et d'améliorer la qualité de la traduction. « Ce qui fait la différence, c'est la réactivité des traducteurs et l'accès mobile au service qui permet de l'utiliser n'importe où, que ce soit au bureau ou à l'aéroport », explique Géraldine Godurowski.
Proposer d'autres combinaisons
Le prix du service est déterminé par deux facteurs : la longueur du texte ainsi que l'urgence de la deadline. Par exemple, un texte de 1.000 mots traduit en 4 heures coûtera 504 euros, tandis qu'un tweet de 30 mots pour le lendemain sera facturé 6 euros.
Aujourd'hui, My Brian traduit uniquement du français vers l'anglais car cela représente 80 % de la demande. Mais les fondateurs de l'application ne souhaitent pas en rester là et aimeraient proposer d'autres combinaisons de langues.
Une levée de fonds au 2e semestre ?
En ligne depuis seulement quelques mois, les dirigeants de My Brian ne souhaitent pas encore communiquer de prévisions de chiffre d'affaires pour 2018. Mais une levée de fonds auprès d'investisseurs privés est prévue pour le 2e semestre, de l'ordre de 100.000 à 200.000 euros, à des fins d'amélioration et d'évolution technologique de l'application.