L'ancien patron d'Evasol, Stéphane Maureau, est désormais associé de Nexhome.
La jeune société lyonnaise Nexhome travaille avec des promoteurs pour implanter des objets connectés dans les logements et vendre ensuite les services idoines aux habitants. Elle espère atteindre 60 millions d’euros de chiffre d’affaires dans quatre ans.
L’idée a été développée par Stéphane Pezé - 20 ans d’expérience dans la sécurité - rejoint par Stéphane Maureau, ex-directeur commercial de Tenesol et surtout fondateur de l’ancien champion du photovoltaïque, Evasol. Ce dernier apporte notamment son expérience marketing qui consiste à vendre un service utile plutôt qu’un produit.
Cependant, la brique de base est bien un produit : l’objet connecté. Le concept de Nexhome réside en première intention dans la vente d’objets connectés à des promoteurs. « Nous leur faisons une promesse : les aider à rentrer dans la tendance de fond du logement connecté, explique Stéphane Maureau. Notre atout est d’avoir une proposition très simple puisque nous posons des capteurs à la fin du chantier ; très peu chère puisqu’elle revient à 3 euros/m² ; et utile à leur métier puisqu’elle leur apporte un élément de différenciation. »
Une implantation massive et des services peu onéreux
La deuxième étape est d’apporter des services à l’usager via un système informatique en cloud (conçu et testé pendant deux ans). Ces services sont prioritairement concentrés autour de la sécurité. L’occupant peut s’en servir gratuitement de manière autonome ou payer un abonnement pour bénéficier d’une vraie télésurveillance, déléguée à un PC de sécurité. « Notre force ? Des services à la carte, sans engagement de durée et accessibles pour un montant maximum de 15 euros par mois », se félicite Stéphane Maureau.
D'autres services sont possibles via les thermostats connectés, des prises connectées et toute une panoplie d’accessoires pour les technophiles. Le tout gérable via une application.
On peut facilement atteindre 25.000 nouveaux logements par an
Avec ce dispositif, Nexhome mise donc sur une implantation massive des objets connectés. 24 promoteurs sont déjà partenaires en national (exemple : Cogedim) comme en local (exemple : Diagonale) qui vont équiper 4.000 logements en 2018 et 8.000 en 2019. « On peut facilement atteindre 25.000 nouveaux logements par an » commente l’associé qui vise l’hyper croissance puisque 30 à 60 % des foyers seraient prêts à payer un service.
Vente de matériel et vente de services pourrait générer environ 60 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici quatre ans. Et ce, avec très peu de personnels (4 personnes au siège, une quinzaine d’intervenants en France). Et avec encore de nombreuses perspectives auprès de nouveaux promoteurs et même des bailleurs sociaux.