Initié par le groupe Archer dans la Drôme en 2016, Start-up de territoire compte déjà cinq petites sœurs ailleurs en France et veut désormais essaimer dans la région.

En février 2016, Start-up de territoire se lançait dans la Drôme. Cette initiative est portée par le groupe Archer, où travaillent plus de 500 personnes, et dont Christophe Chevalier est le PDG. Plus de 200 personnes se rassemblent alors au siège du groupe pour inventer les start-up de demain. « Le but de Start-up de territoire est de travailler autour de thèmes centraux, tels que l'énergie ou l'industrie. Elle s'adapte aux grands enjeux du territoire qui auront un impact positif », souligne Christophe Chevalier.

Une fois le projet sélectionné, ils s'occupent de trouver un animateur et un modèle économique, comme dans le cas de « Ma bouteille s'appelle Reviens », qui prône le retour de la consigne. Aujourd'hui, une dizaine de projets sont sortis de Start-up de territoire et ont démarré.

Des Start-up de territoire à Lyon et Grenoble

« Depuis deux ans, nous sommes interpellés pour nous développer, mais nous souhaitions d'abord comprendre comment transmettre avant de nous lancer dans d'autres zones géographiques. Aujourd'hui, on estime que l'on est mûr », précise Christophe Chevalier.

Quatre à cinq Start-up de Territoire devraient sortir de terre dans la région Auvergne-Rhône-Alpes d'ici deux ans. « Une Start-up de territoire va émerger d'ici le mois d'octobre à Grenoble. Il y en a aussi une qui est prévue à Lyon, une dans l'Ain, en Haute-Savoie et en Haute-Loire », précise Christophe Chevalier.

Les Start-up de territoire s'appuieront sur le même modèle, avec l'idée d'impliquer un maximum de personnes et avec des projets en Open source. 100 à 150 Start-up de territoire devraient ouvrir leurs portes d'ici deux à trois ans à travers la France.