La technologie de Fastnet est similaire mais l'entreprise apporte au groupe une clientèle historique.
MailCleaner
Quelques mois après la reprise du projet open source SOGo, le fournisseur lyonnais de solutions de sécurité pour les emails Alinto rachète la société suisse Fastnet avec l’ambition de couvrir l'ensemble de la chaîne du mail.
Depuis la reprise en 2016 de la société Cleanmail AG, historiquement présente dans la région de Zurich, le groupe lyonnais Alinto s’affichait comme un leader des services d'antispam en Suisse alémanique. Il renforce aujourd'hui son implantation en Suisse Romande en rachetant la société Fastnet SA (créée en 1995 en tant que fournisseur d’accès à internet), basée dans le canton de Vaud et éditrice de la solution MailCleaner (née en 2002).
Couvrir l'ensemble des entreprises et administrations
Alinto dispose désormais de quatre centres de données en Suisse (Valais, Vaud, Neuchâtel et Zurich) et d'une équipe pluridisciplinaire et multilingue. Fastnet apporte au groupe une clientèle historique et une équipe de spécialistes reconnus.
Alinto et MailCleaner couvrent désormais l'ensemble des entreprises et administrations, de la TPE aux grands groupes, avec un hébergement sur site ou opéré dans des clouds souverains.
Tout comme l'antispam Cleanmail d'Alinto, MailCleaner propose notamment une technologie basée sur l’open source lui permettant de répondre à des demandes spécifiques d'entreprises souhaitant garder le contrôle de leurs serveurs et la souveraineté de leurs données.
Une gamme open source complète
« Notre objectif est de renforcer notre présence en Suisse et à l'international, ainsi que de couvrir un éventail plus large de taille d'entreprises, précise Philippe Gilbert, fondateur d'Alinto. Grâce à MailCleaner, nous allons proposer une offre plus complète, performante, et adresser de nouveaux marchés. De plus, MailCleaner a une composante open source, nous permettant ainsi d'avoir une gamme open source complète autour de SOGomail ».
Lors de la reprise du webmail SOGo il y a quelques mois, le patron d’Alinto (25 personnes), prévoyait d’atteindre un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros cette année avant l’annonce de cette nouvelle acquisition.