La digitalisation des PMI représente 70 % des débouchés d’Astrée.
Astrée Software bénéficiera en mars d’une extension de 50 % de la superficie de son siège, au sein du parc technologique Métrotech, à Saint-Jean-Bonnefonds, qui sera alors portée à 1.500 m². Un investissement de 550.000 euros indispensable pour cette entreprise de services numériques en forte croissance.
« Avec les stagiaires et les alternants, nous sommes actuellement 80 », déclare Nicolas Stori, qui préside cette entreprise affichant pour 2021 un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros en croissance de 20 %. Lui et ses associés, Pierre Jourdat et Didier Vially (des anciens cadres de l’entreprise stéphanoise Courbon), revendiquent un management avec « très peu de niveaux hiérarchiques » au sein d’un open space qui réunit l’ensemble des salariés, et une société à capital variable qui permet aux nouveaux arrivants de devenir actionnaires au bout d’un an. Actuellement, près d’une trentaine de postes sont actuellement à pouvoir. Et Astrée Software s’apprête à ouvrir une agence à Lille qui s’ajoutera à celles de Toulouse et Nantes. L’implantation suivante devrait avoir lieu d’ici la fin 2022 aux États-Unis, à Chicago.
Croissance externe et innovation
L’année écoulée s’est achevée par une première opération de croissance externe, sous la forme d’une prise de participation minoritaire dans Kpitaine lors d’une levée de fonds de 630.000 euros. Cette start-up de Poisy (Haute-Savoie), fondée par Margaux Baïs et Damien Cuvillier qui restent majoritaires, édite un logiciel de management visuel en faveur de la transformation numérique des entreprises, en mode SaaS. Un produit complémentaire du logiciel de MES (Manufacturing Excecution System) d’Astrée, destiné quant à lui à digitaliser la gestion des unités de production.
Astrée Software proposera par ailleurs, dans les prochains mois, une nouvelle solution en direction des très petites entreprises. Elle est aussi à la tête du projet Easy Smart Factory, mené avec une entreprise du sud de la France et deux laboratoires, dont le Limos de l’École des Mines de Saint-Étienne, qui représente un investissement de 3,5 millions d’euros sur trois ans.
Cet article a été publié dans le numéro 2484 de Bref Eco.