Depuis sept ans, Dowino totalise près d'une soixantaine de collaborations avec des acteurs privés et publics.
Dowino
Lancé en 2013, le studio de création lyonnais Dowino voit son développement se poursuivre. La coopérative n'a pas arrêté ses activités malgré le Covid-19. Bien au contraire !
Cela fait déjà sept ans que le studio de création Dowino est lancé. Avec neuf salariés dont sept associés, la Scop lyonnaise poursuit ses projets à impact social par le biais de prestations de service, avec la conception de serious game, vidéo, jeux, applications mobiles, etc.
« Pendant cette période, nous avons travaillé pour Sensgène filière au service des maladies rares de l'oeil et de l'oreille, NDLR) sur des vidéos pour sensibiliser les déficients visuels aux gestes barrières, confie Pierre-Alain Gagne, cofondateur de Dowino. Nous avons également eu de nombreuses demandes de la part d'organismes qui font de la sensibilisation en présentielle. C'est pourquoi nous leur apportons des solutions numériques. »
Avant le confinement, Dowino a lancé le jeu en réalité virtuelle « Sensivise » qui permet de simuler différents types de déficiences visuelles de façon immersive et réaliste
On nous prenait pour des babas cool au début
Le studio implanté à Villeurbanne continue de se développer et vise pour cette fin d'année un chiffre d'affaires de 650.000 euros, soit 50.000 euros de plus que l'an dernier. « On nous prenait pour des babas cool, au début, avec nos projets à but environnemental et social », s'amuse Pierre-Alain Gagne.
La Scop a su s'imposer sur le marché du game for change, mouvement qui vise à promouvoir l'utilisation du jeux vidéo pour le changement social. « Aujourd'hui, Dowino a pu travailler avec une soixantaine d'organismes de tous types dont de grands noms comme EDF, Adecco ou encore Suez », explique Pierre-Alain Gagne.