Au centre, Bruno Bernard, président du Sytral présente un véhicule au Bio Gnv attribué au réseau Libellule à Villefranche-sur-Saône
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Dans le cadre du renouvellement de son parc d’autobus thermiques, le Sytral (syndicat de transports lyonnais) annonce pour cette rentrée l’arrivée de 56 autobus circulant grâce à un carburant 100 % Bio GNV. Un investissement auquel participe la Banque des Territoires.
Pour le réseau lyonnais, le challenge de la transition énergétique est d’importance. Il concerne le renouvellement de 400 véhicules thermiques. Les nouveaux autobus 100 % bio GNV qui viennent d’être présentés et vont être déployés à partir de la mi-juillet en font partie. Ils sont alimentés à 100 % par du Bio GNV, c’est-à-dire du gaz « vert » produit à partir de déchets industriels. Ils n’émettent ni fumée ni odeur, garantissant une réduction des émissions de particules et de pollution sonore de 50 % par rapport aux véhicules thermiques.
Des modèles du constructeur Man
Ces nouveaux véhicules bénéficient d’une autonomie comprise entre 350 et 400 kilomètres, avec une durée de recharge, rapide ou lente, comprise entre 5 minutes et 6 heures. Deux modèles sont en cours de déploiement : l’un standard, d’une capacité de 98 personnes, et un autre articulé de 140 personnes.
Fabriqués par le constructeur Man, ils coûtent chacun 360 000 euros, pour le modèle standard ou 470 000 euros pour le modèle articulé. Pour le financement de ces 56 véhicules, le Sytral a obtenu un prêt de 12 millions d’euros auprès de la Banque des Territoires.
Station de compression
Parallèlement, le dépôt de bus de La Soie vient d’être doté de la première station de compression et d’un centre de maintenance, un équipement d’un coût de 2 millions d’euros. Ses 56 prises permettront l’avitaillement des nouveaux véhicules.
Avec également des véhicules électriques, ce seront au total une centaine d’autobus plus « écologiques » qui circuleront dans les rues de l'agglomération d'ici la fin de l'année. Et, « d’ici 2026, ce sont près de 400 véhicules aux motorisations GNV ou électriques qui rejoindront le réseau de bus », promet Bruno Bernard, président du Sytral.