Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral.
JFB
Grâce au 1,8 million de voyageurs quotidiens du réseau TCL, Bluely espère accroître encore le nombre de ses clients et de ses abonnés. L’accord signé avec le Sytral propose une offre de mobilité globale dans l’agglomération lyonnaise.
Depuis ce début juin, tous les abonnés du réseau TCL ont la possibilité d’intégrer l’abonnement Bluely sur leur carte de transport Tecely. Ils ont ainsi accès au service d’autopartage électrique présent à Lyon et une dizaine de communes de la Métropole, dont l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry proposé par cette filiale du groupe Bolloré. Celui-ci compte 250 voitures pour 500 bornes de recharge. Depuis son lancement, en octobre 2013, ce service disponible 24h/24 et 7j/7 en libre-service a séduit plus de 17.400 utilisateurs, dont 9.500 abonnés actifs. Cette collaboration en faveur de l’intermodalité doit donner un nouvel élan à ce service et surtout contribuer à la réduction du nombre de véhicules thermiques dans la Métropole de Lyon et de ce fait, à la réduction de la pollution de l’air…
500 tonnes de C02 d'économie
En cinq ans, ce sont 640.000 locations qui ont été effectuées représentant plus de 5 millions de kilomètres parcourus, correspondant à l’économie de 500 tonnes de C02. L'accord Bluely-TCL s’inscrit dans la politique de modification des comportements en matière de déplacements, engagée par la Métropole et le Sytral. L’autorité organisatrice des transports s’est déjà positionnée sur la mobilité du futur en projetant l’achat exclusif de véhicules propres. Cette décision anticipe de cinq ans la loi sur la transition énergétique. A ce jour, plus de 75 % des déplacements sur le réseau TCL sont déjà effectués sur le mode électrique.
« Changer les habitudes de déplacement est aujourd'hui un enjeu. Les autorités organisatrices de transport doivent prendre en compte les nouvelles solutions de mobilité durable afin de proposer un véritable bouquet de mobilité favorisant l'usage de modes de transports alternatifs dans les déplacements quotidiens et ainsi réduire l'impact environnemental », explique Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral.