Pascale Gibert inaugure une fonction, celle de directrice générale de Lyon Parc Auto, l’opérateur de stationnement lyonnais. Et sa feuille de route s'annonce chargée !

Sous le mandat précédent, le président de Lyon Parc Auto était également directeur général et, encore avant, le directeur était salarié. Pascale Gibert, elle, est mandataire sociale. « Ce n’est pas un détail car je rends compte au conseil d’administration » précise celle qui a aussi été élue dans le 5e  arrondissement (2008‑2014) et qui est aujourd’hui fonctionnaire détachée puisqu’elle officiait il y a encore quelques jours au service marketing et promotion de la Métropole lyonnaise.

Donner une direction aux collaborateurs

Alors qu’elle s’apprête à découvrir les dossiers qui vont l’occuper ces prochaines années, Pascale Gibert sait d’ores et déjà quelle sera sa méthodologie, sa philosophie d’action. « Il s’agit d’abord de définir une vision stratégique avec une déclinaison opérationnelle. Il faut se fixer des échéances et savoir où l’on va. Même idée pour le management : il s’agit de donner une direction aux collaborateurs qui constituent la richesse de l’entreprise. J’ai été choisie à ce poste particulièrement pour l’expérience que j’ai en la matière. Enfin, je pense qu’il faut toujours agir en ayant des préoccupations sociales, sociétales et politiques et LPA est bien positionnée car l’entreprise a un vrai rôle dans la cité. »

Il ne faut pas déconsidérer nos personnels dans les parcs

Ainsi, le management sera-t-il la clé. Pascale Gibert souhaite rapprocher les gens des bureaux et ceux de la technique (80  % des 200 personnes). « Il ne faut pas déconsidérer nos personnels dans les parcs car ils sont la première image que l’on donne », plaide la nouvelle DG qui va par ailleurs devoir s’attaquer à de nombreux chantiers. « Il faut aller plus loin dans les politiques de mutualisation comme Citiz et LPA&CO pour atteindre une masse critique », estime-t-elle. Elle devra par ailleurs multiplier par deux les places de stationnement vélo, à la demande de la Métropole. Elle devra aussi donner suite aux premières impulsions visant à impliquer LPA en matière de logistique urbaine ; et réfléchir à la manière de participer plus activement à l’électromobilité dans la ville. Et, bien sûr, travailler… sur les parcs de stationnement ! L’idée serait d’apporter de nouveaux services : le rechargement électrique mobile, le guidage à la place, les conciergeries, le coworking…

BIO EXPRESS

1974 : Naissance à Saint-Jean-de-Maurienne

1994 : Diplôme d’ingénieure en génie civil et urbanisme à l’Insa de Lyon

1996 : Cheffe de projet déplacements au Grand Lyon

2004 : Chargée de mission à la SEM Régionale de La Réunion

2006 : Secrétaire générale du conseil de développement, puis conseillère technique transport du président du Grand Lyon

2012 : Directrice de partenariats universitaires franco-brésiliens, au Brésil

2013 : Directrice générale d’un consortium d’agences de communication pour la société du Grand Paris, chez Egis.

Cet article a été publié dans le numéro 2446 de Bref Eco.