Nicolas Notebaert, président de Vinci Airports.
JFB
Vinci Airports vient de signer son premier partenariat en vue d’accélérer la décarbonation de la mobilité aérienne par la création de puits de carbone forestiers. Volotea est la première compagnie aérienne à s’associer à son programme.
Vinci Airports est le premier opérateur aéroportuaire privé au monde. Il gère plusieurs aéroports en Auvergne-Rhône-Alpes (Saint-Exupéry, Bron, Clermont-Ferrand, Chambéry, Grenoble). De son côté, la compagnie espagnole Volotea se définit comme la compagnie aérienne des capitales régionales européennes.
La démarche de Vinci Airports avait été présentée à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, où la compagnie espagnole a ouvert une nouvelle base, en juin dernier. Son objectif est de compenser les émissions résiduelles de carbone ainsi que celles de ses clients et partenaires. Vinci est ainsi le premier opérateur aéroportuaire à s’être engagé, dès 2016, dans une stratégie environnementale internationale, en vue d’atteindre l’objectif zéro émission nette sur l’ensemble de son réseau d’ici 2050.
Vers une aviation moins polluante
Quant à Volotea, elle travaille, depuis sa création en 2011, sur la transition vers une aviation moins polluante. Ses efforts se concentrent sur l’utilité et l’éco-efficacité de son réseau, le développement et la mise en place d’initiatives pour réduire les émissions des opérations et le soutien de nouvelles technologies et stratégies pour accélérer le progrès vers une aviation plus durable. Elle travaille par ailleurs au développement d’un avion 100 % électrique.
Partenariat avec l'ONF et le Département du Rhône
En rejoignant le programme de Vinci Airports, Volotea investit dans des projets qui lui permettent de compenser son empreinte carbone. Le transporteur s’associe ainsi au lancement du premier puits de carbone forestier d'Aéroports de Lyon. Il s’agit d’un partenariat avec le Département du Rhône et l’Office National des Forêts. Cette action en rejoint d’autres engagées par Vinci Airports, visant les mêmes objectifs, tels que le déploiement de biocarburants durables à Clermont-Ferrand, la mise en place de modulation carbone des redevances aéroportuaires ou le développement de l’hydrogène aérien. Ces processus sont censés s’adapter à travers son réseau mondial constitué de 45 aéroports présents dans le monde