Après quatre ans d'association au sein d'une joint-venture, l'isérois Paillet Industrie vient d'être finalement racheté par son partenaire italien Iltom (Milan). Le patron de l'industriel isérois a décidé de céder ses parts au groupe transalpin pour atteindre une taille critique nécessaire à la poursuite de ses activités.
Fusionner pour survivre
Paillet travaille aujourd'hui, en tant que fournisseurs, avec des groupes comme ArcelorMittal ou Tata Stell, Schneider ou Ciat. Pour répondre à une demande croissante et internationale, la fusion avec Iltom semble inévitable. La nouvelle entité constituée devient l'un des cinq plus grands groupes de tôlerie industrielle en Europe avec des usines en France, en Italie, en Roumanie et en Bulgarie.
Si l'international est au centre de la stratégie, le groupe ne néglige pas pour autant les marchés nationaux. Paillet dispose lui-même de sites à Nivolas-Vermelle (Isère), Aubenas (Ardèche) et Dagneux (Ain), et réalise la moitié de son chiffre d'affaires en local. Iltom rappelle d'ailleurs que cette stratégie devra être maintenue sur l'ensemble de ses usines.
Nouvelles opportunités
Paillet Industrie apporte également de nouveaux marchés au groupe Iltom comme le biomédical ou l'agroalimentaire. Autant de synergies qui devront permettre de démultiplier la croissance du groupe. Il vise ainsi un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros cette année avec un effectif de 700 salariés.
Paillet Industrie en bref
R.M.