La famille Piroux : Cédric, Michel, Chantal et David Piroux.
P.C.
Le groupe Piroux Industrie, sous-traitant automobile, fête ses 40 ans. À 72 ans, Michel Piroux, son fondateur, conserve la main sur l’opérationnel aux côtés de ses deux fils, David, 46 ans, et Cédric, 40 ans.
Piroux Industrie est aujourd’hui une holding qui chapeaute sept sociétés spécialisées dans la tôlerie, la mécanosoudure, les applications de peinture sur pièces plastiques, l’assemblage de châssis de cars et de bus. L’entreprise emploie 950 salariés, répartis pour moitié en France et en Roumanie où l’activité s’est fortement développée, notamment sous l’influence de la marque Dacia (10 % de son chiffre d'affaires aujourd’hui) pour laquelle l’industriel aindinois est devenu un sous-traitant de rang 1. Le secteur automobile au sens large (en incluant la branche poids lourds) représente plus de 60 % du chiffre d’affaires du groupe qui s’élève à environ 85 millions d’euros.
De la crise aux investissements
« Nous n’avons pas retrouvé notre niveau d’avant la crise de 2008, précise David Piroux, mais le groupe a su rebondir et se transformer pour rester concurrentiel. » A cette époque, Piroux Industrie réalisait un chiffre d’affaires supérieur à 95 millions d’euros : « En quelques jours, avec l’annulation de grosses commandes, il a été divisé par deux, se souvient Michel Piroux. Cela a été la période la plus difficile de ma vie de patron, mais aussi celle où j’ai prouvé ma capacité à réagir. » Depuis, Piroux Industrie est reparti de l’avant grâce à ses investissements industriels. Le groupe a robotisé ses chaînes de montage et modernisé son parc machines.
Ces quatre dernières années, l’industriel a investi en moyenne 4 millions d’euros par an sur l’ensemble de ses sites, en particulier en Roumanie et à Saint-Etienne-du-Bois. Et l’entreprise a procédé à quelques acquisitions de sociétés (dans le Doubs et en Saône-et-Loire). Prudent dans un contexte incertain sur le marché automobile, le Groupe Piroux Industrie s’évertue à consolider ses positions face à la concurrence mondiale.
Cet article a été publié dans le numéro 2396 de Bref Eco.