La GTA commercialise de plus en plus son expertise au-delà des Alpes.
La Grande Traversée des Alpes (GTA) a quitté fin 2017 son siège historique de Grenoble pour s’installer en Savoie, sur le parc d’Alpespace.
« Nous ressentions le besoin de nous rapprocher des structures et partenaires avec lesquels nous travaillons régulièrement », souligne Muriel Faure sa directrice. Les huit salariés précédemment en poste à Grenoble ont suivi le déménagement qui a également été l’occasion de prendre des locaux un peu plus petits (135 m²), et un peu plus économiques. Les trois autres membres de l’équipe restent basés sur le site de Gap (Hautes-Alpes).
La GTA (qui bénéficie aujourd'hui d'un budget de 1 million d'euros), a été créée en 1971 sous forme associative pour promouvoir le tourisme de randonnée entre le Léman et la Méditerranée. « Les élus de hautes vallées, restées à l’écart de l’essor des sports d’hiver, se sont mobilisés et ont décidé d’investir dans l’itinérance. La première mission confiée à la GTA a été de créer un vrai produit touristique grand public à travers le GR5, qui était jusque-là réservé aux très bons marcheurs », rappelle Muriel Faure.
Création de six grands itinéraires dans les Alpes
Ce premier métier d’opérateur touristique a conduit au développement de six grands itinéraires de découverte des Alpes à pied, en VTT ou encore à vélo électrique, avec un réseau de 400 hébergeurs et prestataires membres. En plein développement, ce tourisme doux qui participe aux économies locales a le mérite d’attirer une clientèle à fort pouvoir d’achat qui apprécie les « ailes de saison », c’est-à-dire les mois de mai/juin et septembre/octobre.
Ces dernières années, l’association présidée par Guy Chaumereuil valorise également son expertise de l’itinérance pour développer un second pôle d’activité (veille, évaluation, communication, aide à la décision, accompagnement…), en direction des territoires et acteurs privés en France, mais aussi à l’international.
Cap sur l’électrique
La feuille de route de la GTA pour les prochaines années ? Poursuivre le développement des itinérances douces en mettant, en particulier, l’accent sur le vélo et le VTT électriques. L’ambition est aussi de renouveler les publics et les clientèles en jouant, entre autres, la carte de la scénarisation et de la digitalisation
Cet article a été publié dans le numéro 2316 de Bref Eco.