Stéphane Meunier, directeur commercial de Rivages du Monde.
JFB
Après deux années de tempête, le croisiériste Rivages du Monde vient d’organiser une tournée de promotion qui a fait escale à Lyon.
Comme d’autres opérateurs du secteur touristique, Rivages du Monde a traversé la période pandémique à la faveur des mesures gouvernementales : « un prêt garanti par l’État et le chômage partiel jusqu’en octobre dernier » reconnaît Stéphane Meunier, son directeur commercial. Mais cela n'a pas empêché ce spécialiste des croisières maritimes et fluviales d’ouvrir en décembre dernier, une nouvelle agence, à Nice. Après celle de Paris, Lyon, Nantes et Bordeaux, c'est donc la cinquième. Auparavant, le croisiériste avait relancé ses activités entre juillet et octobre, avec des résultats encourageants au Portugal, sur le Danube ou en Croatie, ce qui ne l’a pas empêché de terminer bien loin de son activité de référence.
Lyon représente 20 % de l'activité globale
En 2019, la société réalisait 60 millions d’euros de chiffre d’affaires pour environ 5 000 passagers transportés. L'agence de Lyon représente environ 20 % de ce montant. Depuis le début février, cette année semble repartir sur de bonnes bases. Une opportunité puisque Rivages du Monde va lancer un nouveau navire.
Selon son modèle, la société n’est pas propriétaire des bateaux qu’elle exploite via des contrats d’affrètement. Le tout dernier, « World Explorer », sera le treizième navire de la flotte à naviguer sous ses couleurs à travers les mers ou les fleuves du monde. D’une capacité maximale de 180 passagers, il voguera vers Madère et les Açores, à partir du mois d'avril, avant de rejoindre le Grand Nord puis des programmes thématiques dans l’Atlantique.
En espérant une reprise solide, Stéphane Meunier envisage d'arriver cette année à un exercice avoisinant les 70 % de celui de 2019, avant de repartir vers son rythme d'une ouverture d'agence tous les deux ans dans une ville de l'Hexagone.