Fabrice Monteiro, responsable du développement de Naya Club.
JFB
L'enseigne de villages clubs de vacances Naya Club, propriété du groupe Marietton Investissements présidé par Laurent Abitbol, entame sa deuxième saison estivale après une première expérience concluante l'année dernière : 20.000 clients pour un ticket moyen compris entre 500 et 600 euros.
« Cette année, avec six implantations, nous visons 30.000 clients », explique Fabrice Monteiro, responsable du développement de la marque. Outre l'Espagne, la Sardaigne, la Crète et Corfou, les Naya Clubs poseront leurs palmes, cet été, en Sicile et en Algarve (Portugal), alors que l'île de Zante (Grèce) ne sera pas reconduite sous ce label pour cause de « capacité insuffisante ».
Esprit français
Le concept de ces villages clubs repose sur des contrats passés pour des durées de un à trois ans, sur la base d'allotements hôteliers supérieurs à une cinquantaine de chambres : « Un esprit français dans une ambiance conviviale, en all inclusive et avec un bon rapport qualité/prix », précise Fabrice Monteiro.
Les Naya Clubs sont accessibles depuis la plupart des principaux aéroports de l'Hexagone. Et pour la première année, ce sont les plateformes de Lyon, Bordeaux et Paris qui ont été les plus efficaces.
Cinq implantations par an d'ici 2010
L'objectif affiché est d'atteindre la vingtaine d'implantations de ce type d'ici 2020. Cela correspond à cinq nouvelles implantations par an, avec une priorité, la saison estivale et le moyen-courrier pour démarrer.
Mais au-delà, des réflexions sont en cours pour étudier des solutions hivernales long courrier. Et sur ce plan, la République dominicaine qui dispose de bonnes liaisons aériennes et d'un dispositif hôtelier correspondant au concept Naya tient la corde.