Samuel Minot est Dg du groupe Minot et président de la société historique Minot 2B.
C'est Samuel Minot, patron de l'entreprise beaujolaise de charpente éponyme, qui a été élu président de la Fédération Française du Bâtiment Rhône et Métropole. Un engagement quasi atavique pour cet entrepreneur qui prend sa fonction dans une phase de reprise de l'activité du bâtiment.
Chez Minot, la fidélité, on connaît. Le fabricant de charpentes, né à Arnas (Rhône) en 1914, est adhérent à la Fédération du bâtiment depuis 90 ans ! Il faudra cependant attendre très longtemps avant qu’un dirigeant de l’entreprise, Georges Minot (3e génération), prenne un rôle au sein de l’organisation. Depuis, l’engagement familial se perpétue, toujours plus fort. Samuel Minot, fils de Georges et dirigeant actuel du groupe Minot (chiffre d’affaires de 33 millions d’euros pour 250 salariés), est entré dans le « groupe des Jeunes Dirigeants » de la Fédération dès son arrivée dans l’entreprise, en 1999. Le premier mandat est arrivé en 2013, au bureau de la chambre du Beaujolais puis au bureau de la fédération en tant que président de la commission « métiers ».
Il faut remettre l’appareil productif en route
Ingénieur de formation, aujourd’hui âgé de 40 ans, Samuel Minot vient de passer un cap. Il a été élu président de la Fédération BTP Rhône et Métropole, succédant à Gilles Courteix, devenu président de la nouvelle Fédération régionale du bâtiment Auvergne-Rhône-Alpes. Samuel Minot annonce vouloir poursuivre le déploiement du plan d’action lancé par BTP Rhône et Métropole début 2016. Il va notamment se concentrer sur deux thèmes. D’une part, l’accompagnement des entreprises devant faire face à la reprise du marché après quatre années de vache maigre. « Il y a beaucoup d’entreprises affaiblies mais les mises en chantier reprennent et il faut remettre l’appareil productif en route, note le nouvel élu. Il s’agira également d’aider nos adhérents à répondre aux appels d’offres dématérialisés, toujours plus nombreux. » D’autre part, Samuel Minot compte s’investir dans la lutte contre le travail illégal, « véritable concurrence déloyale et menace pour nos entreprises et nos emplois ». Il salue à ce titre la prochaine mise en service de la carte d’identification professionnelle des salariés, qui « facilitera les contrôles ».
Cet article a été publié dans le numéro 2277 de Bref Eco.