"Quelque soit l’issue de cette affaire, elle doit être sans conséquence sur la dynamique de l’économie lyonnaise ; c’est la mission que je me suis donnée". Jean-François Carenco, Préfet du Rhône et de Rhône-Alpes, est entré en "médiateur" dans le conflit qui oppose, depuis une dizaine de jours, d’une part le président de la CCI de Lyon Philippe Grillot, d’autre part la CGPME et le Medef qui se sont désolidarisés des propos tenus par ce dernier dans le magazine Acteurs de l’Economie.
Philippe Grillot y avait, entre autres propos, critiqué la mauvaise préparation et la mauvaise application de la réforme consulaire, allant même jusqu’à proposer l’effacement de la CCIR Rhône-Alpes présidée par Jean-Paul Mauduy. L’affaire, qui a donc pris un caractère politique, débouche sur deux cas de figure possible : soit la démission volontaire d’un Philippe Grillot très isolé ; soit sa démission "imposée", le 2 décembre prochain, par le conseil d’administration de la CCI de Lyon, composé de membres de la CGPME et du Medef.