Fabricant de pièces techniques pour l’automobile, la société familiale Adduxi renforce ses moyens de production à Bellignat suite à la fermeture, le 30 octobre dernier, de sa filiale suisse.

Afin de pouvoir relocaliser l’activité de son unité de production helvète (Martigny), Adduxi réaménage son usine de Bellignat où est implanté son siège social. Une partie des bâtiments de stockage ont été reconvertis en ateliers dans lesquels sont actuellement transférés les machines et équipements de la filiale suisse. 1.000 m² de locaux provisoires de stockage ont également été aménagés. Le tout devrait être opérationnel au premier trimestre de l’année prochaine.

« Cette relocalisation est menée pour faire face à l’évolution du marché automobile, en recul sur les trois dernières années. Elle permettra de recentrer toute l’activité dédiée aux pays européens à Bellignat », confirme Bénédicte Palisse, directrice générale Europe-Asie. Le recrutement d’une trentaine de personnes est en cours. Les profils recherchés concernent des opérateurs qualifiés et des techniciens.

Des produits à forte valeur ajoutée

Fondée en 1996 par Annie et Alain Palisse, les parents de la dirigeante, qui restent aux commandes de la PME, Adduxi produit des pièces plastiques injectées de précision. 95 % de son chiffre d’affaires consolidé qui avoisine les 50 millions d’euros (avec 200 personnes) sont réalisés en direction du secteur de l’automobile. L’entreprise produit ainsi des carcasses de radar de recul, des dispositifs de Stop & Go, des capteurs de piétons, d’airbag pour le marché allemand notamment.

« Nos produits équipent aussi bien les véhicules haut de gamme que les véhicules électriques. Nous souhaitons nous diversifier dans les domaines connexes à l’automobile comme les machines agricoles et le traitement de l’eau. Notre stratégie est de concevoir et fabriquer des produits à forte valeur ajoutée et de pouvoir les fabriquer localement sur trois continents. » Adduxi dispose ainsi d’une unité de production à Détroit (Etats-Unis) et d’un bureau commercial à Shanghai où elle sous-traite sa production via un partenaire japonais.

Cet article a été publié dans le numéro 2434 de Bref Eco.