Selon Allizé-Plasturgie Auvergne-Rhône-Alpes, l'organisation professionnelle de la plasturgie, un tiers de ses adhérents a stoppé son activité.
Allizé-Plasturgie Auvergne-Rhône-Alpes réalise chaque semaine un point de situation auprès de ses adhérents. Ce mardi 24 mars, sur 151 sociétés interrogées, 51 (33,8 %) déclaraient avoir cessé leur activité, 68 (45 %) autres entreprises continuaient de produire, « mais en mode dégradé », et 27 (17,9 %) entreprises maintenaient une activité intégrale.
Emmanuelle Perdrix, présidente de l'organisation des plasturgistes, précise que « ces entreprises continuant leur activité interviennent dans le domaine du médical et de la fabrication d'emballages pour les produits de première nécessité (gel hydroalcoolique, dispositifs médicaux comme des appareils respiratoires, des lunettes médicales, agroalimentaire…). »
Craintes de ruptures dans les chaînes d'approvisionnement
65 entreprises de cet échantillon ont expliqué avoir cessé le travail ou se préparer à le faire, à cause de l'arrêt d'activité de leurs clients. 17 autres ont évoqué leurs craintes quant aux ruptures d'approvisionnement et de la chaîne logistique (transporteurs). Sept sociétés ont indiqué être contraintes à fermer à cause de l'absence de salariés.
Pour un petit quart de l'échantillon, des cas de salariés contaminés, un problème de trésorerie, l'absence de commandes, sont ou seraient des motifs de fermeture d'usine.
Enfin, 80,1 % de ces industriels plasturgistes ont recours au chômage partiel, et sensiblement la même proportion a mis en œuvre le télétravail.