Après la Promenade des Anglais, Edouard Reffay conduit l'entreprise familiale vers l'équipement des voies ferrées du Grand Paris
Bruno Mortgat
L’entreprise de plasturgie, déjà bien implantée sur le marché du matériel ferroviaire, lance la fabrication de pièces pour voie ferrée dans le cadre d’un important contrat.
La société Reffay, implantée à La Sône, transforme des pièces en thermoplastiques et plastiques thermodurcissables par injection ou compression. Entreprise familiale créée 1855, elle emploie une quarantaine de salariés et investit régulièrement pour disposer en permanence d’équipements à la pointe de la technologie.
Disposant d’un parc de 22 presses entièrement robotisées de 20 à 700 tonnes et de grenailleuses automatisées pour la finition des pièces thermodurcissables, elle répond aux exigences de secteurs variés : ferroviaire, aéronautique, énergie, éclairage, bâtiment, sport…
Nous connaissons actuellement une forte croissance sur les marchés des télécoms, de l’aéronautique et du ferroviaire
« Après un récent succès dans la fourniture de globes d’éclairage pour le réaménagement de la Promenade des Anglais à Nice, nous connaissons actuellement une forte croissance sur les marchés des télécoms, de l’aéronautique et du ferroviaire », indique Édouard Reffay, directeur général.
Ce dernier secteur représente d’ailleurs la moitié de l’activité de l’entreprise via la production de divers éléments et accessoires pour le matériel roulant (pièces électriques et d’habillage intérieur). « Nous venons encore de remporter un important contrat dans le cadre du projet du Grand Paris, et c’est d’ailleurs notre première commande de pièces destinées à la voie ferrée », se réjouit le dirigeant.
Avec un chiffre d’affaires de 4,5 millions d'euros sur le dernier exercice, Edouard Reffay envisage sereinement les prochains mois : « notre clientèle nous donne une assez bonne visibilité », indique-t-il.