Polieco France réalise des tubes jusqu’à 1 200 mm de diamètre.
La filiale française de Polieco Group (Italie), spécialisé dans la fabrication de fourreaux et de tubes annelés utilisés pour la récupération des eaux pluviales, a su se relever d’une période difficile.
La réorganisation de l’entreprise, avec l’arrivée d’Alberto Tonelli - le fils du Pdg du groupe - en 2017, a permis à l’entreprise de passer « de périodes de chômage technique, à environ 20 camions chargés par jour en 18 mois », commente Antoine Thonnellier, le directeur commercial de Polieco France. Le site de Bellegarde-sur-Valserine, sur lequel sont fabriqués les fourreaux de protection et les conduits pour le bâtiment, compte 40 employés et est actuellement saturé. Un bon signe puisque cette activité représente 80 % du chiffre d’affaires de Polieco France (sur un total de 30 millions d'euros). Le site de Feillens, qui regroupe le siège, l’atelier de chaudronnerie plastique et la fabrication des tubes annelés, emploie quant à lui 35 personnes (sur un total de 75 personnes) et se développe aussi.
Recrutements à venir
Feillens s’est en effet doté d’une nouvelle ligne de fabrication pour les tubes à gros diamètre (1.200 mm intérieur), « ce que nous sommes les seuls à faire en France », annonce Antoine Thonnellier. Par ailleurs, l’atelier de chaudronnerie va bientôt voir arriver une nouvelle machine permettant de découper ces grandes pièces. Un troisième chaudronnier a été embauché au mois de mai, et un quatrième va arriver prochainement. Cet atelier permet de réaliser tous types de produits, comme des cuves ou des coudes spécifiques.
Chaque site utilise 6.000 tonnes de polyéthylène par an, dont 5.500 proviennent de la collecte sélective. Polieco France mise également sur la vente de tampons en polymères (fabriqués en Italie). 70 % plus légers que ceux en fonte, ils résistent aux corrosions et sont surtout moins sujets aux vols. « La Métropole de Lyon remplace pour 400.000 euros par an de tampons volés », précise Antoine Thonnellier. Polieco France va en vendre entre 50 et 60.000 cette année. Et le siège français ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, avec l’arrivée de trois nouveaux commerciaux dans les mois à venir.
Cet article a été publié dans le numéro 2349 de Bref Eco.