Le Damier, association créée à l’instigation de la Région Auvergne, vient de fêter ses « 10 (+1) ans ». Le cluster d’entreprises culturelles et créatives a dû enjamber 2021 pour marquer sa première décennie.

Pour l’occasion, ses membres ont « réuni leurs compétences créatives et innovantes pour imaginer la programmation. Une expérience inédite mêlant installations et performances artistiques ». Nathalie Miel, sa directrice, explique : « Un état des lieux de l’offre culturelle avait montré un fort dynamisme de création et d’entrepreneuriat mais aussi le manque d’un outil fédérateur. » Le Damier a donc été conçu comme « outil du développement de ces entreprises ». Dès 2011, il a été labellisé grappe d’entreprises par la Datar puis, en 2014, reconnu, par l’État, Pôle territorial de coopération économique.

En 2022, Le Damier compte soixante adhérents exerçant des activités diverses : production audiovisuelle, communication, événementiel, organisation de spectacles, formation… Ils totalisent 430 emplois et 25 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ces structures sont installées en Auvergne, surtout au sein de la Métropole clermontoise : Le Damier n’a pas étendu son activité à la nouvelle grande région. « Ce périmètre n’est pas pertinent. Notre mission suppose proximité et réactivité », justifie Nathalie Miel.

Renforcer la formation et l'innocvation

Quatre « mots-clés » résument Le Damier : « fédérer, développer, promouvoir et innover ». Ce qui se traduit par la mise en réseau de ses adhérents et la promotion de leurs compétences, par des formations, des réunions d’information sur le droit ou la gestion, la création d’un groupement d’employeurs, l’organisation d’événements, une analyse prospective des activités culturelles, l’émergence de projets communs…

Nathalie Miel met l’accent sur le soutien aux porteurs de projets par l’incubateur Ubik, mais aussi par un accompagnement individuel à chaque étape. Le Damier aborde sa deuxième décennie avec la volonté d’accentuer sa mission d’organisme de formation - certifié fin 2021 -, de renforcer son axe innovation et de penser « un lieu de travail, d’expérimentation, d’événements » pour son équipe et ses adhérents.

Cet article a été publié dans le numéro 2492 de Bref Eco.