En dépit d’un contexte assez exceptionnel, Mare Nostrum, présidé par Nicolas Cuynat, n’a pas fléchi dans sa dynamique de conquête de marchés.
Spécialiste des services en ressources humaines pour les entreprises et les particuliers, le groupe isérois Mare Nostrum a vu son activité très impactée par la crise de la Covid-19. Malgré des indicateurs d'exploitation dans le rouge pour 2020, le groupe multiplie les actions pour compléter son portefeuille et consolider ses parts de marché.
Le groupe Mare Nostrum basé à Grenoble, a clôturé l’exercice 2020 sur un chiffre d’affaires de 123,4 millions d’euros. Il était de 165,4 millions en 2019. Directement impactée par la crise de la Covid-19, la société présidée par Nicolas Cuynat est positionnée sur les secteurs du travail temporaire, de l’intérim, de la formation et du portage salarial pour les PME et les ETI. Mare Nostrum a essayé de limiter ses pertes d’exploitation grâce à « un second semestre 2020 bien meilleur » et « plan d’économies initié dès le premier semestre 2020 », selon la direction du groupe. Son EBE a néanmoins terminé l’année dans le rouge à -2,5 millions tout comme le résultat d’exploitation à -4,15 millions.
Formation, digitalisation, grands travaux… une dynamique inchangée
En dépit d’un contexte assez exceptionnel, le groupe coté en Bourse sur Euronext Growth n’a pas fléchi dans sa dynamique de conquête de nouveaux marchés sur le secteur très bataillé des RH. Il a ainsi accéléré la digitalisation de son offre avec la mise en ligne de sa boutique RH de proximité, Terra Nostra. Il a aussi renforcé son expertise dans le BTP avec le développement de son pôle Grands comptes pour accompagner le plan de développement de son activité Grands travaux Facilities. Axe fort dans cette stratégie de croissance, son pôle Formation a été structuré et Anne Poinson, la nouvelle responsable, va amplifier le portefeuille d’offres en direction des intérimaires et des salariés.
Doubler de taille d’ici quatre ans
Mare Nostrum compte également profiter des opportunités de marché pour accélérer « significativement son développement. » Stratégie de conquête axée sur des partenariats commerciaux ou acquisitions ciblées, la société entend « rapidement gagner de nouvelles parts de marché, renforcer son offre et élargir son portefeuille clients. »
Mare Nostrum, qui depuis 2019 a accumulé les opérations d’intégration, veut doubler de taille d’ici quatre ans.