La Région a mis en place un arsenal de mesures économiques (aides aux entreprises, aux étudiants…) et sanitaires (achat de masques, aide à la fabrication de respirateurs…) face au Covid 19. Mais elle subventionne également des recherches pour trouver des traitements contre la maladie.

Alors que la Région est déjà engagée dans le médical via un rôle de fabricant et de cofinanceur des respirateurs MakAir, son exécutif annonce aujourd’hui concrétiser trois autres investissements d’importance dans la lutte contre le virus.

Elle soutient tout d’abord, pour 493.000 euros, le projet Covibiose (mené par l’entreprise Cynbiose, le laboratoire Virpath de l’Université Claude Bernard Lyon 1, VetAgro Sup et le pôle de compétitivité Lyonbiopôle), qui vise à développer un modèle d’évaluation préclinique en vue de l’évaluation de thérapeutiques et de vaccins contre le Covid-19.

La Région s’implique également dans un projet de test à travers l’analyse de l’air expiré. Le projet consiste à développer un test rapide de dépistage du Covid-19 en analysant les métabolites présents dans l’air expiré. L’équipement nécessaire est un spectromètre de masse Vocus PTR-TOF dont le coût est fixé à 531.000 euros. La Région apporte ainsi son soutien à hauteur de 331.000 euros.

300.000 ​euros pour l'appel à projets « flash »

Enfin, Yannick Neuder, le vice-président de la Région délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à l’Innovation précise que la collectivité s’est engagée dans le cadre de l’appel à projets « flash » lancé le 6 mars par l’Agence Nationale de la Recherche. Objectif : financer le maximum de projets liés à la recherche sur la pandémie, dans toutes les disciplines. Cet appel à projets (limités à 200.000 euros chacun) a permis de recueillir 259 candidatures dont 24 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le 10 avril, le comité de sélection a communiqué une liste de 86 lauréats dont 11 en Auvergne-Rhône-Alpes et 40 projets en liste complémentaire (3 en Auvergne-Rhône-Alpes). Ces 40 projets pourront être financés en fonction des contributions des Régions. C’est donc à ce titre que la Région a choisi d’investir. Une première enveloppe de 300.000 euros a été mobilisée pour participer au financement des projets et permettre à un plus grand nombre d’aboutir.