Le lycée de Chazelles-sur-Lyon fait partie de la dernière génération d'établissements.
D.D.
Le 29 septembre, le Conseil régional votera un plan pluriannuel d’investissement de 1,5 milliard d’euros qui sera engagé d’ici la fin du mandat (2021) en faveur de la construction, de la rénovation modernisation et de la maintenance immobilière des lycées. Un plan de rattrapage pour les établissements les plus dégradés est annoncé dans l’immédiat.
La région Auvergne-Rhône-Alpes connaît une croissance démographique qui se traduit par une augmentation régulière du nombre d’élèves (+ 11.000 sur les deux dernières années). Entre 2015 et 2025, ce sont ainsi 20.000 lycéens en plus qui devront être accueillis dans les établissements de la région, soit l’équivalent d’une dizaine de lycées supplémentaires. Aujourd’hui, Auvergne-Rhône-Alpes compte 576 établissements (publics et privés) recevant 320.000 lycéens.
Des lycées dégradés
Selon un diagnostic réalisé par la Région et validé par l’Apave, un lycéen sur six est actuellement accueilli dans un établissement en mauvais ou très mauvais état. Avec de grandes inégalités géographiques. Ainsi, 40 % des lycées du Cantal sont en mauvais ou très mauvais état (Puy-de-Dôme 31 %, Haute-Loire 28 %) quand on n’en recense aucun dans l’Ain. Entre les deux : l’Ardèche et la Loire (25 %) et la métropole lyonnaise (20 %).
Agrandissement et sécurité
Exemple parmi d’autres : le lycée du Forez, à Feurs (Loire). Cet établissement d’enseignement général et technologique a été construit au début des années 1980 pour abriter 600 élèves. Il en compte aujourd’hui 907 ! Une enveloppe de 4 millions d’euros lui sera consacrée d’ici 2019 pour la construction d’un bâtiment modulaire à destination d’activités scientifiques et d’opérations de sécurisation.
La Région rappelle que d’ici fin 2017, 121 lycées seront dotés de portiques de sécurité.