Parmi les sujets d'actualité pour l'agence : la méthanisation.
ARAEE
L’agence qui appuie les acteurs régionaux dans les domaines de l’énergie et du développement durable et qui s’appelait jusqu’ici RhônAlpEnergie-Environnement épouse dorénavant les contours de la nouvelle région administrative et intègre donc l’Auvergne.
Elle prend le nom d’Auvergne-Rhône-Alpes Energie Environnement et adopte un logo très similaire à celui de la Région, son principal financeur. En 2016, son budget a atteint 2,15 millions d’euros, provenant à 45 % de la subvention régionale, à 20 % des cotisations des membres, à 18 % de la subvention de l’Ademe et à 25 % de crédits liés à des projets. Ces derniers sont essentiellement des projets financés par des fonds européens, l’agence en ayant gagné 10 l’année dernière.
Passer de l’ère des pionniers à la l’ère de la massification de la transition énergétique
Dans sa réorganisation générale, la Région a souhaité renforcer et formaliser le lien qui l’unit à son agence. « Concrètement, cela signifie que nous avons défini des objectifs, établi une feuille de route et posé à plat l’articulation de toutes nos interventions pour savoir qui fait quoi » explique Eric Fournier, vice-président de la Région délégué à l’environnement. « En ayant à l'esprit, ajoute-t-il, qu'il y a une mutation territoriale mais qu'il y a aussi une évolution environnementale. Il faut désormais passer de l’ère des pionniers à la l’ère de la massification de la transition énergétique. »
A la fois centre de ressources et aide à l’ingénierie de projet, Auvergne-Rhône-Alpes Energie Environnement, qui emploie 22 personnes et fait intervenir de nombreux sous-traitants, est incitée à aller au-devant des collectivités pour mutualiser la réflexion et leur éviter de débuter un projet à partir de zéro.
Un travail entamé avec les syndicats d’énergie
Le travail a déjà débuté sur le territoire auvergnat qui ne possédait pas d’agence équivalente. « Nous devons trouver les complémentarités avec les acteurs auvergnats comme les syndicats d’énergie » commente Didier Château, directeur de l’agence.
« Nous n’avons pas demandé de moyens supplémentaires pour intervenir en Auvergne. Nous allons nous appuyer sur le réseau des Agences locales de l’énergie », conclut le directeur qui précise que « l’Auvergne apporte des territoires plus facilement positifs énergétiquement parlant qui faciliteront le bilan positif régional global. »