Dès 2020, le nouveau campus régional pourra accueillir 2.000 apprenants.
Wilmotte
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, et Juliette Jarry, vice-présidente déléguée au numérique, ont levé le voile sur le projet de Campus Numérique régional qui doit ouvrir ses portes à la rentrée 2020 à Charbonnières, sur l’ancien siège de la Région réhabilité par le cabinet d’architecture de Jean-Michel Wilmotte.
Il y a un an, la Région lançait un premier campus proposant différentes formations aux métiers du numérique, avec notamment l’Ecole 101, réplique de l’Ecole 42 créée par Xavier Niel à Paris. A la demande d’un certain nombre de dirigeants de sociétés de services numériques, un secteur en fort développement mais qui a du mal à recruter faute de formation et donc de compétences, Laurent Wauquiez avait répondu présent. Le campus du King Charles, un immeuble installé en plein cœur du quartier de Lyon-Confluence, compte aujourd’hui 800 étudiants.
Ouvert sur les entreprises
Mais ce lieu n’est que temporaire et ses occupants déménageront dès la rentrée 2020 en périphérie de l’agglomération lyonnaise, dans le futur campus de Charbonnières, à l’ouverture de ce dernier. Le programme prend une autre dimension : 2.000 apprenants pourront être accueillis dans un premier temps et ce chiffre montera à 5.000 en 2025 grâce à une concentration d’écoles, d’universités et autres centres de formation, privés ou publics. Le site sera aussi très ouvert sur le monde des entreprises. Il sera probablement soutenu par des partenariats avec des grands groupes (BioMérieux aurait donné son accord) mais s’adressera aussi aux PME pour lesquels seront ouverts des lieux de recherche et d’innovation, comme des ateliers de prototypage ou de production en petites séries. Un lieu public/privé rapprochant la formation et l’industrie.
Un investissement majeur
Le projet est d’envergure : il représente une enveloppe globale de 60 millions d’euros d’investissement à terme. Le volet immobilier, dont les travaux vont donc démarrer prochainement, constitue la moitié de cette somme. Il est pris en charge principalement par la Région, soutenue par la Métropole de Lyon (pour 6 millions d’euros).