Livio Galas, l'un des 4 cofondateurs d'Alancienne, est en charge de la branche lyonnaise de la start-up.
T.Nicolau
La start-up parisienne livre des produits locaux cueillis le matin même et des produits d'épicerie à ses clients. En reprenant l'entreprise Deligreens, qui a mis la clé sous la porte en janvier 2019, Alancienne se lance à Lyon.
Nouvelle étape franchie pour Alancienne. Fondée en 2016 par quatre entrepreneurs, la société parisienne vient de lancer son service dans la capitale des Gaules. Son principe est simple : proposer à ses clients des produits frais (fruits et légumes, viandes, boulangerie, produits laitiers, épicerie) provenant de producteurs locaux en livraison directe. L'arrivée d'Alancienne à Lyon coïncide avec deux facteurs. « On commençait à se pencher sur la question du développement dans d'autres villes que Paris quand on a vu que Deligreens s'arrêtait. On les a contactés pour reprendre l'activité », détaille Paul Charlent, cofondateur d'Alancienne.
Deligreens, qui a arrêté son activité en janvier 2019, souffrait d'un manque de rentabilité, couplé au retrait de son investisseur. « Ils étaient allés très vite ; nous fonctionnons différemment. Nous mettons en place nos process de rentabilité, on ne veut pas se brûler les ailes », explique Paul Charlent.
Des débuts prometteurs
Démarré à Lyon en septembre, le service de livraison a lieu tous les mercredis. La zone gérée comprend Lyon, Villeurbanne et Oullins. Alancienne travaille actuellement avec une dizaine de producteurs sur Lyon et reçoit une soixantaine de commandes par semaine, pour un panier moyen de 45 euros.
« L'idée est d'augmenter le nombre de producteurs, de jours de livraison, puis la zone de livraison », précise-t-il. L'objectif est de doubler le nombre de commandes à Lyon avant la fin de l'année, « cela nous permettra d'atteindre la rentabilité et donc de grandir », commente Paul Charlent qui souligne également que les producteurs locaux se montrent « très intéressés et très engagés en agroécologie ».
La start-up parisienne compte actuellement sept personnes et s'appuie sur une entreprise de livraison partenaire qui effectue les trajets en scooters électriques. « Nous sommes une entreprise de l'économie sociale et solidaire, on veut être le plus écoresponsable possible », conclut Paul Charlent.