Lancée par le Groupe SOS, l'initiative « 1 000 cafés » souhaite contribuer à revitaliser les communes rurales en ouvrant ou en reprenant mille cafés dans mille communes de moins de 3.500 habitants qui n'ont plus de café ou risquent de le perdre. Vingt nouveaux projets viennent d'être dévoilés dont quatre en Auvergne-Rhône-Alpes !

Cottance dans la Loire, Montcombroux-les-Mines et Saint-Didier-la-Forêt dans l'Allier, Oyeu dans l'Isère. Dans quelques mois, ces communes rurales de la région qui s'ajoutent à Beaulon (Allier), Culhat (Puy-de-Dôme) et La Bauche (Savoie) retrouveront un commerce de proximité… En l'occurrence, un café qui permettra aux habitants de ces villages de se retrouver mais également de profiter, pour quelques-uns, d'une offre de restauration légère avec des produits locaux ou de services divers (dépôt de pain, point numérique, etc.).

60 % des communes rurales n'ont plus de café

Une revitalisation rendue possible par l'initiative « 1 000 cafés » lancée par le Groupe SOS, entreprise d'intérêt général qui a dressé le constant suivant : aujourd'hui, 60 % des communes rurales n’ont plus de petits commerces (75 % en possédaient un en 1980) alors que 32 % de la population française réside dans une commune de moins de 3.500 habitants.

Lancée en septembre 2019, l'initiative a déjà réuni plus de 700 communes candidates. Vingt premiers établissements ont été retenus : cinq ont ouvert avant le confinement… refermant aussitôt leurs portes mais continuant, pour certains, de jouer un rôle social avec livraison de repas, etc. L'appel à candidature reste ouvert en continu. Pour être approuvée, la candidature doit impérativement être validée par le Maire de la commune.

Le projet est soutenu par le ministère de la Cohésion des Territoires et l'Agence nationale de la cohésion des territoires. Et le Groupe La Poste s'engage également dans l'initiative à travers un partenariat qui se traduit par une présence postale dès cet été dans plusieurs cafés de l’initiative « 1 000 cafés ».

Un soutien fort du Groupe SOS

De son côté, le Groupe SOS intervient en tant qu'opérateur. Il crée et reprend les cafés multiservices en endossant « le risque entrepreneurial ». C'est lui qui assume le risque financier et crée ou reprend des cafés dans les communes. Il permet aussi à des personnes qui ont déjà un projet de création de café de le faire dans un cadre sécurisé en devenant gérants d’un établissement créé et détenu par « 1 000 cafés ». De plus, il recrute et outille les gérants de ses futurs établissements qui sont rémunérés (sur la base d'un Smic) par mille cafés et intéressés aux résultats.

Créé il y a 35 ans par Jean-Marc Borello, le Groupe SOS a pour ambition de lutter contre les exclusions sous toutes leurs formes. Diversifiant progressivement ses activités, il répond aujourd’hui aux besoins de la société avec huit secteurs d’activité : Jeunesse, Emploi, Solidarités, Santé, Seniors, Culture, Transition écologique, Action internationale. Avec 18.000 salariés, 550 établissements et services et 950 millions de chiffre d'affaires, le Groupe SOS est la première entreprise sociale européenne. Dans la région, il est notamment présent au sein du consortium H7.